Fait inédit depuis plus d’un siècle, l’Australie enregistre une baisse de sa population au 4e trimestre 2020. Cette contraction s’explique par la fermeture des frontières liée à la lutte contre la crise sanitaire et qui a entrainé une diminution du nombre de migrants. Le solde migratoire net est ainsi déficitaire de 34 800 personnes. Ce recul de l’immigration, traditionnellement forte en Australie (importante pour l’économie dans son ensemble et spécifiquement pour l’activité de certains secteurs et notamment la mine et l’agriculture) participe également à la baisse du PIB australien qui se contracte de 1,1 % par rapport à 2019.
https://www.abs.gov.au/media-centre/media-releases/population-grows-overseas-migration-decreases
En raison de la crise de la Covid-19, l’économie néo-zélandaise se contracte de 2,9 % en 2020, soit la baisse la plus importante jamais enregistrée. En effet, l’économie a ralenti en fin d’année, du fait de l’absence de voyageurs internationaux qui a commencé à peser sur les commerces du pays. Le secteur de la construction est le principal contributeur au recul du PIB ( 7,3 % sur l’année), suivi des services tels que l’hébergement, la restauration et le commerce (-5,0 %). En parallèle, la consommation des ménages a diminué de 1,7 % sur l’année.
En 2020, environ 25 000 personnes (en provenance d’autres Etats) ont migré sur la Gold Coast située dans l’Etat du Queensland, entrainant une forte demande de logements et une hausse des prix (+2,6 % en février 2021). Selon le rapport des activités de développement de la ville, 1 208 demandes de permis de construire d’immeubles ont été déposées à la fin de l’année 2020. Cette croissance s’explique notamment par des taux d’intérêts très bas. Le gouvernement du Queensland doit ainsi faire l’inventaire des espaces à développer, tout en s’assurant de conserver un équilibre avec les résidents actuels, l’espace communautaire et les espaces verts.
https://www.lnc.nc/article/pacifique/consommation/boom-de-l-immobilier-sur-la-gold-coast
En 2020, le PIB du Japon s’effondre de 4,8 %, une première depuis 2009. Les exportations, la consommation des ménages et les investissements non résidentiels des entreprises ont toutefois contribué à un regain de croissance en fin d’année 2020. Cette reprise risque d’être de courte durée, car le gouvernement japonais a remis en place un état d’urgence en ce début d’année 2021 à la suite d’une forte recrudescence des cas de coronavirus.
