Plusieurs syndicats se sont mobilisés à partir du 20 février pour dénoncer la mauvaise gestion de l’entreprise et plus précisément le plan de restructuration (qui prévoit la suppression de 53 postes), le plan de progrès d’urgence (qui contient des mesures de préservation de la trésorerie à court terme) et le manque de dialogue social sur ces deux sujets.

Le mouvement a d’abord débuté avec le blocage du site de Kouaoua (à l’arrêt complet pendant plusieurs jours) et s’est ensuite poursuivi sur d’autres centres, notamment sur le site de Doniambo le 1er mars mais aussi à Tiébaghi et Népoui qui ont connu dix jours de débrayages quotidiens.

Un accord a finalement été trouvé le 3 mars entre l’intersyndicale et la direction de la SLN : le plan de restructuration et le plan de progrès d’urgence sont suspendus et une concertation va désormais s’ouvrir entre syndicats et direction pour rediscuter des aménagements de l’entreprise.

Sources :

Erik Dufour et Nicolas Fasquel, « A la SLN, la tension monte d’un cran, la direction tente de rassurer », 2 mars 2023, Nouvelle-Calédonie La 1ère.

Charlotte Mannevy, « Nickel : fin de la grève à la SLN », 4 mars 2023, Nouvelle-Calédonie La 1ère.