Lors du sommet sur le climat de Copenhague de 2009, la Nouvelle-Zélande avait proposé une Alliance mondiale de recherche sur les gaz à effet de serre d’origine agricole, le large cheptel du pays en fait le premier émetteur mondial de méthane par habitant. En 2015, cette alliance comptait 45 membres et s’inscrit dans une dynamique globale visant à renforcer l’interface science-politique-société. L’UNESCO soutien cette démarche et raconte comment la Nouvelle-Zélande a formé un autre réseau afin de défendre les intérêts et la présence des petites puissances sur le plan international. Le pays héberge le secrétariat de cette communauté, appelée Initiative des petites économies avancées : ses membres partagent des données, des analyses, des réflexions et des projets dans les domaines de la science publique, l’enseignement supérieur, l’innovation et l’économie. Les futurs travaux vont s’orienter sur l’image de marque des petits Etats lors des grands échanges diplomatiques. Cette approche semble avoir porté ses fruits, la Nouvelle-Zélande s’étant assuré un soutien suffisant pour obtenir un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2015-2016.