Le 6/10, le gouvernement a présenté devant le Parlement le budget 2020-2021 qui comprend plus de 60 milliards d’euros d’allègements fiscaux dont 10 milliards pour les particuliers et environ 15 milliards pour les entreprises ainsi que des dépenses importantes afin de relancer l’économie. Ainsi le gouvernement prévoit des subventions pour l’embauche de chômeurs entre 16 et 35 ans, ainsi que le financement à hauteur de 50 % du salaire des apprentis. Des investissements importants sont également prévus pour développer les infrastructures de transport, la gestion de l’eau, l’énergie -en particulier le gaz naturel-, ou encore la gestion des déchets. Le gouvernement prévoit ainsi un déficit fiscal de 130 milliards d’euros, et donne une priorité claire au retour à l’emploi afin que le taux de chômage, actuellement de 6,8% et devant atteindre 8% en fin d’année, repasse « confortablement sous la barre des 6 % ». Ce budget vient en parallèle d’une politique ultra-expansionniste de la Banque Centrale, et dans un contexte de forte contraction de l’économie australienne qui est en effet rentrée en récession pour la première fois depuis 29 ans au cours du dernier trimestre. Cependant, le recul de l’économie (-7 %) est à nuancer puisqu’il est deux fois moins important qu’en France. De même, son niveau d’endettement devrait atteindre 700 milliards d’euros en 2024, ce qui ne représentera pourtant que 51,6 % de son PIB, un niveau bien inférieur à celui de la zone euro, des États-Unis ou du Japon.
Au vu des résultats partiels, le Parti travailliste de la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a remporté 49 % des suffrages, loin devant le Parti national qui a obtenu 27 % des voix. Le Parti travailliste devrait ainsi disposer de 64 sièges sur 120 au sein du Parlement monocaméral néo-zélandais, remportant ainsi pour la première fois de l’histoire de la Nouvelle-Zélande la majorité absolue depuis la réforme du système électoral en 1996. Pour la presse néo-zélandaise, cette victoire écrasante inédite est en grande partie liée au bilan exemplaire de Jacinda Ardern dans la lutte contre la pandémie. Côté économique, la confiance des entreprises continue sa progression. En effet, 14,5% des entreprises s’attendent à une dégradation du climat des affaires l’an prochain contre 28,5% en septembre.
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La croissance chinoise a progressé de 4,9 % au troisième trimestre grâce à la croissance industrielle qui a bondi de 6,9% au mois de septembre soit à un rythme plus rapide que sur l’année 2019 en moyenne, et au même taux qu’au mois de décembre avant la crise. Sur l’année, le FMI prévoit une croissance légèrement inférieure à 2 %, contre un recul de 4,3 % aux États-Unis et de 8,3 % dans la zone euro. La Chine s’apprête donc à être la seule économie majeure à enregistrer une croissance positive en 2020.
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