Le 6/10, le gouvernement a présenté devant le Parlement le budget 2020-2021 qui comprend plus de 60 milliards d’euros d’allègements fiscaux dont 10 milliards pour les particuliers et environ 15 milliards pour les entreprises ainsi que des dépenses importantes afin de relancer l’économie. Ainsi le gouvernement prévoit des subventions pour l’embauche de chômeurs entre 16 et 35 ans, ainsi que le financement à hauteur de 50 % du salaire des apprentis. Des investissements importants sont également prévus pour développer les infrastructures de transport, la gestion de l’eau, l’énergie -en particulier le gaz naturel-, ou encore la gestion des déchets. Le gouvernement prévoit ainsi un déficit fiscal de 130 milliards d’euros, et donne une priorité claire au retour à l’emploi afin que le taux de chômage, actuellement de 6,8% et devant atteindre 8% en fin d’année, repasse « confortablement sous la barre des 6 % ». Ce budget vient en parallèle d’une politique ultra-expansionniste de la Banque Centrale, et dans un contexte de forte contraction de l’économie australienne qui est en effet rentrée en récession pour la première fois depuis 29 ans au cours du dernier trimestre. Cependant, le recul de l’économie (-7 %) est à nuancer puisqu’il est deux fois moins important qu’en France. De même, son niveau d’endettement devrait atteindre 700 milliards d’euros en 2024, ce qui ne représentera pourtant que 51,6 % de son PIB, un niveau bien inférieur à celui de la zone euro, des États-Unis ou du Japon.

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