LE NOMBRE DE GUICHETS BANCAIRES ET AUTOMATIQUES

Au 31 décembre 2018, la Nouvelle-Calédonie compte 110 guichets bancaires permanents (y compris les 42 guichets proposant les services financiers de l’OPT). Les guichets permanents sont toujours essentiellement concentrés au sein de l’agglomération du Grand Nouméa, principal centre économique et administratif du territoire, avec 67 % du nombre total d’agences bancaires (pour la même proportion de la population du territoire).

La dynamique d’expansion du réseau semble arriver à son terme. Les établissements de la place disent ne pas prévoir l’installation de nouveaux guichets. Et pour la première fois depuis 5 ans, leur nombre diminue, en lien avec la fermeture de deux agences dans le Grand Nouméa (1 à Nouméa et 1 au Mont-Dore). Avec un guichet bancaire pour 2 565 habitants, l’équipement de la Nouvelle-Calédonie en guichet diminue, et reste inférieur à celui de la France métropolitaine (un guichet bancaire pour 1 800 habitants en 2017).

À fin 2018, le nombre de distributeurs de billets et de guichets automatiques (DAB-GAB) installés en Nouvelle-Calédonie perd une unité. L’OPT a poursuivi son déploiement (2 unités supplémentaires en brousse) quand les banques ont supprimé 3 distributeurs. 280 distributeurs sont installés en 2018, alors que le territoire n’en comptait que 227 en 2012 et à peine 73 en 2000.

Le nombre d’habitants par guichet bancaire s’approche des 1 000 habitants / DAB, soit un niveau d’équipement proche de celui de la métropole avec qui l’écart s’est comblé en quelques années : en 2000 la densité était de 2 914 habitants / DAB et en 1995 de 7 435. La mise en place de bornes libre-service (BLS), qui proposent la distribution de billets et de multiples opérations courantes (consultation de compte, virements, dépôts de chèques et espèces), témoigne par ailleurs de la mutation technologique des services à la clientèle.

LE NOMBRE DE COMPTES BANCAIRES DE LA CLIENTÈLE

Au 31 décembre 2018, les établissements de crédit installés localement gèrent près de 544 000 comptes, (+0,6 %, soit 3 500 comptes de plus qu’un an auparavant). La progression du nombre de comptes de dépôts à vue se poursuit (+1,9 % après +2,9 % en 2017). En revanche, pour la 3e année consécutive, le nombre de comptes à terme se replie (-11,0 % par rapport à 2017, en lien avec des taux moins attractifs sur les dépôts à terme). L’épargne logement continue également de baisser à un rythme important (-2,6 % pour le nombre de CEL et -8,4 % pour celui des PEL).

L’encours moyen d’un compte de dépôt à vue fléchit légèrement (-1,1 % par rapport à 2017), toutes clientèles confondues (particuliers, entreprises, divers) et s’établit à 1,4 million de F CFP à fin décembre 2018. L’encours moyen des comptes sur livrets se contracte (-2,7 %) dans le sillage de trois années de décélération (+0,4 % en 2017, après +1,2 % en 2016 et +1,9 % en 2015).

Le taux de bancarisation (nombre de comptes à vue par habitant) continue de s’améliorer, pour s’établir à 88 % à fin 2018, soit une progression de 25 points de pourcentage en 13 ans. Néanmoins, il reste encore nettement inférieur à celui observé pour la France entière (126 % en 2016).