Le président américain élu Donald Trump, qui prendra ses fonctions en janvier 2017, a annoncé vouloir procéder au retrait des États-Unis du traité commercial transpacifique (TPP).

Signé en 2015 par douze pays de la région Asie-Pacifique (États-Unis, Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam), mais excluant la Chine, ce traité de libre-échange prévoyait la levée de barrières tarifaires (baisse de droits de douane) et non tarifaires (égalité de traitement des entreprises nationales et étrangères pour les appels d’offres, détermination de normes communes pour le commerce électronique et les services financiers, respect du droit du travail selon les normes de l’OIT) entre les Pays signataires.

L’accord, qui nécessitait encore l’approbation du Congrès américain pour entrer en vigueur, est désormais remis en question et pourrait être remplacé aux États-Unis par la négociation de traités bilatéraux.

Les onze autres Pays signataires considèrent les solutions qui s’offrent à eux, parmi lesquels une mise en attente de l’accord jusqu’au prochain mandat présidentiel américain, une négociation avec les États-Unis pour une révision du traité, ou encore l’intégration aux accords de libre-échange alternatifs proposés par la Chine, tels que le Partenariat économique intégral régional (RCEP) ou la création d’une zone de libre-échange Asie-Pacifique (FTAAP).