Le 23 janvier 2017, le président américain, Donald Trump, a signé un décret de retrait des États-Unis du traité commercial transpacifique (dit TPP).

Signé en 2015 par douze pays de la région Asie-Pacifique (États-Unis, Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam), ce traité de libre-échange prévoyait la levée de barrières tarifaires (baisse de droits de douane) et non tarifaires (égalité de traitement des entreprises nationales et étrangères pour les appels d’offres, détermination de normes communes pour le commerce électronique et les services financiers, respect du droit du travail selon les normes de l’OIT) entre les Pays signataires.

L’accord pourrait être remplacé, aux États-Unis, par la négociation de traités bilatéraux, tandis que les onze autres Pays membres envisagent d’autres options, parmi lesquelles une révision du traité en l’absence des États-Unis.

En parallèle, la Chine, non signataire du TPP, a réaffirmé sa volonté de travailler à l’avancée de ses projets de Partenariat économique global régional (dit RCEP, qui inclut dix pays de l’ASEAN et leurs partenaires régionaux : Inde, Japon, Corée du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande, à l’exclusion des États-Unis) et de zone de libre-échange Asie-Pacifique (dit FTAAP, qui réunit les pays de l’APEC), des accords régionaux alternatifs au TPP auquel elle n’est pas membre.