Au deuxième trimestre 2021, l’indice des prix à la consommation progresse de 3,3 % en rythme annuel. Les plus fortes contributions à cette évolution sont les transports (+9,4 %), les dépenses pour le logement (+3,9 %) et l’alimentation (+1,6 %).
Réuni le 14 juillet, le comité de politique monétaire de la Banque centrale de Nouvelle-Zélande (RBNZ), a constaté que le dynamisme de l’économie néozélandaise s’accompagnait de pics d’inflation de nature conjoncturelle, liés au coût élevé des hydrocarbures, du transport et aux difficultés d’approvisionnement, et que ceux-ci pourraient se maintenir dans la durée en raison notamment de tensions sur le marché du travail.
La RBNZ a donc vigoureusement réagi en cessant son programme d’assouplissement quantitatif à grande échelle (LSAP) mis en place au début de la crise de la Covid-19. Elle n’a toutefois pas modifié ses taux directeurs, mais nombre d’analystes s’attendent à une hausse avant la fin de l’année.