Agence de la Polynésie française – 21 rue du Docteur Cassiau – BP 583 – 98173 Papeete – Responsable de la rédaction : S. Natier – Directeur de la publication : F. DUFRESNE
La masse monétaire reste stable en mai par rapport au mois précédent. En effet, les dépôts à vue et les comptes sur livrets restent proches de leur niveau d’avril (-0,5 % et +0,0 % respectivement). On observe également une augmentation de la circulation fiduciaire de 4,4 %. Sur un an, la masse monétaire croît de 6,3 %, conséquence de la hausse des dépôts à vue (+8,7 %) et des comptes sur livrets (+7,3 %).
Réunissant les états et territoires du Pacifique, le Forum s’est déroulé à Suva, la capitale de la République des îles Fidji, sur fonds de tensions politiques dans la région entre la Chine et les États-Unis. L’urgence climatique était au centre de cette édition 2022, les états insulaires étant pour une grande partie menacés par la montée des eaux. Suite au sommet, les dirigeants du Pacifique ont interpellé la Cour de La Haye afin qu’elle clarifie l’obligation des États « de protéger les droits des générations actuelles et futures contre les effets néfastes du changement climatique ».
Un promoteur immobilier chinois de premier plan, Shimao, s’est retrouvé en défaut de paiement début juillet, incapable de rembourser un emprunt d’un milliard de dollars US. Il s’agit du plus important défaut de paiement du secteur cette année.
Comme la moitié des émissions totales de gaz à effet de serre de Nouvelle-Zélande proviennent de l’agriculture, principalement du méthane, le gouvernement a élaboré un projet de taxation des émissions de GES des ovins et des bovins. S’il se concrétise, la Nouvelle-Zélande sera la première nation à faire payer aux agriculteurs les émissions de méthane provenant des animaux qu’ils élèvent.
Le 1er juillet, l’Union Européenne et la Nouvelle-Zélande ont conclu un accord qui pourrait contribuer à augmenter leurs échanges commerciaux de 30 %. Il comprend notamment la réduction des droits de douane (-140 millions d’euros pour les entreprises de l’Union européenne environ), l’obligation du respect de l’Accord de Paris sur le climat ainsi que des droits fondamentaux des travailleurs, sous peine de sanctions commerciales en dernier recours.
Suite à l’épisode de forte houle survenu en Polynésie française, de nombreuses infrastructures ont été détériorées (routes, maisons, pensions, pontons etc.) notamment à Tahiti et dans certaines îles des Tuamotu. Les zones les plus touchées vont être classées en état de calamité naturelle, permettant ainsi au Pays de déployer des crédits au titre des dépenses imprévues pour aider à la reconstruction et dédommager les habitants de ces zones. Pour le moment, l’heure est au recensement et à l’estimation du coût des dégâts.