Initialement proposé par les pays de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) pour renforcer les débouchés de leurs productions, le RCEP a été bien accueilli par les pays de l’Asie-Pacifique.
Début novembre, la Banque centrale australienne (RBA) a annoncé un nouvel assouplissement de sa politique monétaire. D’une part elle a décidé de baisser son principal taux directeur de 0,25 % à 0,1 % pour les trois prochaines années. D’autre part, elle s’est engagée à racheter 100 milliards de dollars australiens (7 500 milliards de F CFP) de dette publique dans le cadre d’un plan de quantitative easing.
Selon le ministère de l’économie verte, seule la moitié de la consommation alimentaire est produite localement. Adopté pour la période 2021-2030, le schéma de directeur de l’agriculture se donne pour objectif de diminuer cette dépendance en se fondant sur les exploitations agricoles existantes (5 100 à ce jour) et en favorisant une augmentation de 35 % de la valeur de leurs productions. Ce plan d’action prévoit également d’encourager les réseaux de proximité animés par une agriculture familiale, de petites entreprises agroalimentaires et des circuits courts de commercialisation.
Alors que la production électrique dans les îles les moins peuplées est structurellement plus coûteuse qu’à Tahiti, le gouvernement polynésien prévoit la mise en place prochaine d’un prix de référence applicable sur l’ensemble du territoire. Fixé par le Pays, il sera garanti par un Fonds de solidarité financé par une taxe sur la consommation électrique. Déjà appliqué en interne par le fournisseur d’électricité leader, EDT-Engie, sur les réseaux dont il est concessionnaire, cette péréquation devrait contribuer à limiter les inégalités d’accès aux services jugés essentiels.
Face à la persistance des incertitudes relatives à la crise sanitaire et économique, les dépôts à vue progressent de nouveau au mois de septembre (+2,9 %). Les dépôts à terme quant à eux se stabilisent (-0,2 %) après plusieurs mois consécutifs de retrait.