La masse monétaire M3 se stabilise sur le mois, malgré une diminution de la circulation fiduciaire (-1,6%).
En août, l’encours des crédits bancaires progresse de 0,8% : l’évolution concerne tous les types de crédits, et plus particulièrement ceux à l’équipement (+2,5 %), tandis que les créances douteuses brutes sont en fort recul (-4,4 %).
La baisse des réserves obligatoires sur les exigibilités décidée par le Conseil de surveillance de l’IEOM en juin 2018 a permis aux établissements de crédit de la place de disposer de liquidités supplémentaires, d’où une utilisation moindre du réescompte en septembre 2018.

En Indonésie, la hausse de l’indice des prix à la consommation a ralenti en septembre, +2,9 % en glissement annuel en septembre 2018 contre 3,20 % le mois précédent, son niveau le plus bas depuis deux ans. Ce sont notamment les prix des produits alimentaires (3,75 % contre 4,90 %) ainsi que de l’éducation, des loisirs et des sports (3,25 % contre 3,76 %) qui ont freiné l’évolution globale. En revanche, les prix ont augmenté plus rapidement sur le segment des produits de santé (3,18% contre 2,93% en août).

Le 2 octobre 2018, la RBA (Reserve Bank of Australia) a décidé de maintenir son taux directeur à 1,5%. Le bas niveau des taux d’intérêt continue de soutenir l’économie australienne. La croissance (+3,4% en rythme annuel au deuxième trimestre 2018) a permis une baisse du taux de chômage à 5,3% en août, son niveau le plus bas depuis 6 ans.
Toutefois, l’endettement élevé des ménages et la faible croissance de leur revenu restent problématiques.

Le 26 août 2018, la banque centrale de Nouvelle-Zélande (RBNZ) a annoncé que son taux directeur demeurerait à 1,75%. Celle-ci cherche à stimuler la consommation et contenir l’inflation autour de 2% via une politique monétaire de soutien. Elle prévoit une augmentation de la consommation et de l’investissement, tant des ménages que des administrations publiques. Sur le plan international, elle anticipe une croissance solide qui devrait soutenir les exportations, dans un contexte d’affaiblissement du taux de change du dollar néo- zélandais.

Dans le cadre du plan « Ambition 2020 », plan visant à améliorer la rentabilité de l’OPT, le code des postes et télécommunications a été modifié afin de permettre une restructuration du groupe. Au 1er janvier 2019, ses activités seront scindées en deux et confiées à deux sociétés par actions simplifiées. L’Opérateur postal et des services financiers (OPSF) se chargera des activités postales et bancaires de l’OPT et l’Opérateur télécom intégré (OTI) aura pour responsabilité les activités de télécom.

Le 18 octobre 2018, Le Vice-président, Teva Rohfritsch et Matthieu Collette, vice-président analyste senior de l’agence Moody’s se sont rencontrés afin de faire un point sur la note financière à long terme de la Polynésie française confirmée en mai dernier, « Baa1 ». Ils ont également pu échanger sur les priorités et les enjeux du nouveau mandat et les perspectives économiques du Pays.