L’activité bancaire en Polynésie française s’organise autour de trois établissements de crédit (la Banque SOCREDO, la Banque de Polynésie et la Banque de Tahiti) et de trois sociétés de financement (OFINA, BPCE Lease Tahiti et Sogelease BDP). L’offre de prestations bancaires est complétée par deux établissements de paiement, MARARA Paiement du groupe OPT et EGPF connu sous l’enseigne NiuPay.

Outre le système bancaire local, six établissements financiers non installés localement interviennent régulièrement depuis l’hexagone, essentiellement en faveur des collectivités locales et des particuliers. Il s’agit de la Casden Banque Populaire, représentée localement par la Banque de Polynésie et la Banque Socredo, l’Agence française de développement (AFD), la Caisse française de financement local (CAFFIL), Inter Invest, la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Société de gestion des fonds de garantie d’outre-mer (SOGEFOM). La Caisse des dépôts et consignations (CDC)1, qui n’est pas un établissement de crédit au sens du code monétaire et financier, opère également sur le territoire.
Des acteurs non bancaires contribuent aussi au financement des entreprises polynésiennes. Il s’agit de la SOFIDEP, de l’ADIE et d’Initiative Polynésie française.

1 La Caisse des dépôts et consignations est régie par l’article L.518-2 du Code monétaire et financier en tant qu’établissement autorisé à effectuer des opérations de banque. Elle est ainsi considérée comme un établissement de crédit assimilé, non soumis à la loi bancaire. Il s’agit d’un établissement spécial chargé d’administrer les dépôts et les consignations, d’assurer les services relatifs aux caisses ou aux fonds dont la gestion lui a été confiée et d’exercer les autres attributions de même nature qui lui sont légalement déléguées. Elle est notamment chargée de la protection de l’épargne populaire, du financement du logement social, de la gestion d’organismes de retraite et de la collecte des fonds en déshérence dans le cadre du dispositif de la loi Eckert.