L’analyse du coût du crédit aux entreprises peut faire ressortir des évolutions erratiques en raison d’un nombre restreint de déclarations, renforcé par la distinction entre sociétés financières et entreprises individuelles. Par ailleurs, les taux moyens, pondérés par le montant des crédits, peuvent être impactés par des opérations d’envergure.
En 2017, les conditions débitrices s’améliorent dans l’ensemble pour les sociétés non financières : une baisse pour les découverts (-13 points de base), l’escompte (-44 pb), les crédits à l’équipement (-32 pb) et les prêts immobiliers (-17 pb). En revanche, le taux moyen des crédits de trésorerie échéancée augmente de 23 pb.