Page 55 - Rapport annuel économique 2022 - Wallis-et-Futuna
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                diverses réunions de travail organisées en marge du 19ème forum UE/PTOM du 17 au 23 novembre 2022.
Suivi de la convention cadre entre le Territoire et la Polynésie française
La convention a été signée le 27 février 2019 pour une durée de cinq ans et doit aboutir à la rédaction de conventions d’application sectorielles.
Fin août 2022, une mission des élus et du SCOPPD a permis de relancer les travaux initiés afin de concrétiser sa mise en œuvre depuis sa signature.
Un projet d’avenant à l’initiative du Territoire de Wallis et Futuna a été rédigé dans un premier temps, pour modifier les conditions et les modalités des engagements figurant sur la convention initiale. Il s’agit d’un ajout de trois nouveaux secteurs : Economie bleue, jeunesse et sport, handicap, puis ensuite, de deux autres secteurs : la santé et l’innovation.
Une seule convention sectorielle est en cours de finalisation dans le cadre de la surveillance de la qualité environnementale du lagon de Wallis et Futuna, en lien avec les intoxications par biotoxines marine avec l’Institut Louis Malardé de la Polynésie française.
Le Forum des Iles du Pacifique (FIP)
Après avoir été membre observateur du Forum des îles du Pacifique, le Territoire est devenu membre associé à l’occasion du 49ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du FIP à Nauru, le 5 septembre 2018. Cette évolution du statut permet désormais au Territoire des îles Wallis et Futuna de formuler ses opinions sur les différents sujets qui sont discutés par les dirigeants politiques du Forum. Une demande de passage à « Full Member » a été réalisée en février 2020. Aucune action concrète n’a été réalisée au cours de 2021-2022. Avec la nouvelle mandature, la demande de passage à « Full Member » est de nouveau d’actualité.
La Commission du transport maritime du Pacifique central (CPSC)
En signant l’accord portant création de la CPSC, en octobre 2018, le Territoire de Wallis-et-Futuna est devenu le 5ème territoire à rejoindre la Commission. La CPSC regroupe actuellement Kiribati (y compris les îles de la Ligne et les îles Phœnix), les Îles Marshall, Nauru, Tuvalu et Wallis-et- Futuna. En vertu de son traité fondateur, la CPSC est libre d’accueillir de nouveaux États membres, en particulier s’ils sont situés sur les liaisons maritimes desservies, comme c’est le cas de Wallis-et-Futuna. Tokelau se trouvant dans cette même zone, l’adhésion du territoire à la CPSC serait intéressante financièrement pour tous ; des discussions sont en cours. Une étude de faisabilité portant sur la mise en place d’une structure pour le Pacifique oriental, avec les Îles Cook, Niue, le Samoa, Tokelau et éventuellement la Polynésie française et les Samoa américaines, est planifiée. La cotisation annuelle des États membres est de 5 000 dollars É.-U.
Après approbation de son dossier par la CPSC, le transporteur se voit délivrer une licence dès lors qu’il s’est acquitté des droits annuels d’usage (10 000 dollars É.-U. pour les transporteurs exploitants de navires et 5 000 dollars É.-U. pour les transporteurs non exploitants de navires). Cette licence est valable pendant cinq ans, sous réserve d’une évaluation annuelle des résultats obtenus.
Depuis l’établissement de la CPSC, les liaisons vers les États membres de la CPSC sont plus fiables et plus fréquentes, tandis que les taux de fret plus compétitifs profitent en dernier ressort aux populations. À Kiribati, les agents maritimes et les consommateurs ont indiqué que les rotations, qui étaient initialement de 28 à 30 jours, n’étaient plus que de 18 à 21 jours. Ces liaisons régulières ont permis aux importateurs de réduire leurs stocks tout en élargissant la gamme de marchandises importées. Les capitaux ainsi dégagés sont sources de nouveaux
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