Page 56 - Rapport annuel économique 2022 - Wallis-et-Futuna
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                investissements entraînant de plus gros volumes de marchandises, ce qui pourrait se traduire par des rotations plus courtes et des taux de fret moins élevés.
Pour veiller à ce que la CPSC produise bien les résultats escomptés, chaque pays s’est doté d’un conseil national des transports maritimes, composé des principales parties prenantes du secteur et chargé de contrôler les performances du secteur maritime et des services connexes.
En matière de dispositifs institutionnels, la CPSC a avant tout permis l’ouverture d’un dialogue et la conclusion de partenariats entre les secteurs public et privé, ainsi que le développement d’un dialogue et d’une coopération plus inclusifs à l’échelon national dans l’optique commune d’améliorer les politiques encadrant le transport maritime. La gouvernance de la CPSC est confiée aux « commissaires », à savoir les ministres des Transports maritimes des États membres.
La CPSC est dotée d’une présidence tournante assurée pendant une année. Ses décisions sont prises par consensus, bien que l’adoption de toute mesure requière la majorité des deux tiers. Elle se réunit une fois par an ou aussi fréquemment que nécessaire afin de :
 Evaluer le niveau des services de transport maritime ;
 Examiner de nouvelles propositions de services de transport maritime ;
 Examiner les tarifs des transporteurs.
Le mandat de la CPSC consiste à superviser le transport maritime commercial dans sa zone de compétence en délivrant des autorisations et en menant plusieurs activités, notamment l’examen des tarifs du fret déposé par les titulaires d’une autorisation d’exploitation pour les services maritimes qu’ils offrent dans la région ou toute modification ultérieure des tarifs demandées par ces derniers.
Les avantages de ce partenariat
 Fournir un accès aux marchés internationaux pour promouvoir le commerce et les échanges nationaux ;
 Fournir une fréquence adéquate et fiable pour assurer un approvisionnement et un inventaire suffisants ;
 Fournir des structures routières favorables pour desservir les ports de tous les Etats membres ;
 Fournir des tarifs de service abordables et conformes aux économies locales ;
 Limiter la concurrence en fonction du volume de fret disponible.
Dans la continuité des travaux de la CPSC, la 9ème Assemblée Générale (AG) s’est tenue sur Nandi (Fidji) et a été organisée par le gouvernement de Nauru du 7 au 9 mars 2023. Lors de cette AG, Wallis-et-Futuna a accepté de prendre la présidence de la CPSC pour un mandat de 1 an et d’être le pays hôte pour la 10ème AG en 2024.
En conclusion, la situation géographique de Wallis-et-Futuna, qui apparaît très enclavée et isolée au sein des territoires français, n’est pas foncièrement différente de celle d’autres îles du Pacifique proches de la collectivité, mais pourtant mieux intégrées dans la région. Wallis-et- Futuna bénéficiant du soutien de l’État français et de l’Union européenne, la collectivité devrait pouvoir s’ouvrir les portes du marché des Fidji et créer les conditions de liaisons directes depuis Wallis ou Futuna vers les Fidji et les Samoa en développant la coopération au sein des organisations et structures régionales auxquelles Wallis-et-Futuna a ou peut avoir accès.
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