Informations économiques et financières
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Taux bancaires et cours des devises
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Décisions de politique monétaire Conseil de surveillance du 29 octobre 2021
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Le Conseil de Surveillance de l’IEOM, qui s’est réuni le 29 octobre, a décidé de maintenir sa politique monétaire accommodante pour favoriser la reprise de la zone franc Pacifique, notamment en réponse à la récente recrudescence de la pandémie et à ses conséquences sur les économies des territoires. Ainsi, le Conseil a décidé de mettre en place une nouvelle ligne de refinancement d’une maturité de 36 mois (LR36005), d’un montant de 25 milliards de XPF, à un taux de 0% et une date de règlement au 19 novembre 2021. Par ailleurs, les taux de décote appliqués aux créances sur les entreprises, cédées par les établissements de crédit pour garantir leurs opérations auprès de l’IEOM, ont été simplifiés. La durée résiduelle des créances ne sera plus prise en compte, ce qui aura pour conséquence un accroissement du potentiel de refinancement. Enfin, le Conseil a décidé de fixer les taux d’affectation du montant valorisé des créances cédées par les établissements de crédit au dispositif de garantie de l’IEOM comme suit :
• 10 % pour le panier du dispositif de liquidité d’urgence (DLU), contre 20 % auparavant.
• 90 % pour le panier unique de garanties (destiné à couvrir l’ensemble des opérations de politique monétaire à l’exception du réescompte et du DLU), contre 80 % auparavant.
Ces mesures sont destinées à permettre aux banques de financer les agents économiques des territoires à un coût raisonné, à assurer la stabilité financière de la zone et à accompagner les dispositifs de soutien à l’économie mis en œuvre par l’État et les collectivités d’outre-mer du Pacifique. Lire la suite
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Une flambée des cours des métaux susceptibles de retarder la transition énergétique
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Lukas Boer, Andrea Pescatori, Martin Stuermer et Nico Valckx - le 10 novembre 2021
Les besoins en énergie propre pourraient alimenter la hausse des cours du cuivre, du nickel du cobalt et du lithium pendant des années dans le cadre d’un scénario à zéro émission nette.
Le tournant historique que le monde a pris en faveur d’une réduction des émissions de carbone devrait susciter une demande sans précédent de certains des métaux les plus essentiels pour la production et le stockage des énergies renouvelables dans un scénario à zéro émission nette d’ici à 2050.
La flambée des cours qui en résulterait pour des matériaux tels que le cobalt et le nickel serait synonyme de prospérité pour certains des pays qui en sont les principaux exportateurs, mais l’envolée des coûts pourrait durer jusqu’à la fin de la décennie et compromettre ou retarder la transition énergétique. Lire la suite
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Actualités de l’Institut et suivi de place
Publication de trois notes d’information financière portant sur les taux des crédits aux entreprises et aux particuliers et la production de crédits au 3e trimestre 2021
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Au 3e trimestre 2021, les taux moyens des crédits octroyés aux particuliers sont orientés à la baisse. Les taux moyen des crédits à l’habitat et des découverts sont au plus bas. Dans le même temps, les taux moyens pour les entreprises suivent des évolutions contrastées. Ceux des crédits de trésorerie échéancée et des crédits immobiliers progressent, car la proportion de PGE y est moindre que durant les trimestres antérieurs, tandis que ceux des crédits d’équipement et des découverts diminuent.
Au 3e trimestre 2021, la production de crédits des établissements locaux augmente sur un trimestre mais baisse de manière sensible sur un an en lien avec le net ralentissement des crédits octroyés aux sociétés non financières (en particulier, les PGE) tandis que ceux accordés aux particuliers affichent une dynamique plutôt favorable.
Lire les publications sur le site ieom.fr : Taux des crédits aux entreprises et Taux des crédits aux particuliers et Production de crédits au 3e trimestre 2021
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Actualités économiques locales
D’importants enjeux autour du remplacement de la centrale B de la SLN
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La date du référendum est maintenue au 12 décembre
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La gestion de la crise sanitaire évolue
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Grâce à une evolution sanitaire plutôt favorable, un confinement adapté allégé est mis en place depuis le 15 novembre (jusqu’au dimanche 28 novembre). Il permet à la population de se déplacer sans restrictions de temps et de distance. Le couvre-feu (de 23h à 5h du matin), le port du masque ainsi que le respect des gestes barrières restent néanmoins d’actualité et les rassemblements sont circonscrits à 30 personnes. Par ailleurs, l’accès à certains lieux ou activités (restaurants, bars, hébergement, nakamals, cinémas, installations sportives, transports en communs…) est soumis à la présentation d’un pass sanitaire valide (carnet de vaccination ou QR code attestant d’un schéma vaccinal complet ou d’un test PCR/antigénique négatif de moins de 72 heures ou d’un certificat de test positf datant de plus de 11 jours). À partir du 6 décembre, seul un pass sanitaire doté d’un QR code sera considéré comme valide.
En outre, l’abandon de la stratégie du covid-free, a conduit les autorités (gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et Haut-Commissariat) à lever les motifs impérieux jusqu’ici nécessaire pour entrer en Nouvelle-Calédonie. À ce stade, les vols internationaux réguliers de passagers restent toutefois limités au moins jusqu’au 31 décembre 2021 et les entrées sur le territoire sont conditionnées au respect des règles suivantes :
• Etre vacciné (Vaccin Janssen, Moderna, pfizer, AstraZeneca) ;
• Disposer d’une attestation de voyage délivrée par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ;
• Etre dépisté négatif au départ ;
• S’isoler 7 jours à l’arrivée ;
• Effectuer un test de dépistage à la sortie de l’isolement.
Également, les liaisons aériennes et maritimes à destination les îles loyauté et l’île des pins, qui étaient interrompues depuis octobre, reprennent progressivement.
https://gouv.nc/coronavirus
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/air-caledonie-annonce-la-reprise-de-ses-vols-vers-mare-1160788.html
https://www.lnc.nc/article/transports/iles/lifou/reprise-des-vols-ce-vendredi
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Le marché de l’immobilier se stabilise en 2020
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Le ralentissement du marché de l’immobilier amorcé en 2019, s’est jugulé en 2020. En effet, malgré l’arrivée du Covid-19 sur le territoire, les incertitudes institutionnelles liées au deuxième référendum d’autodétermination en 2020 et les tensions sociales liées au choix du repreneur de l’usine du sud, le nombre de transactions reste stable en 2020. Le montant global des ventes est même en légère hausse par rapport à 2019. Toutefois, le secteur reste fragile, comme le montre l’atonie du marché du neuf (94% des ventes enregistrées concernent l’ancien). Un certain attentisme, dans un contexte d’incertitudes, prédomine toujours en toile de fond de cette stabilisation globale (liée à des achats de primo accédants, principalement dans l’ancien).
https://www.isee.nc/societe/consommation-conditions-de-vie/logement-deplacements
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L’emploi retrouve une orientation plus favorable au 2e trimestre 2021
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L’institut de la statistique et des études économiques vient de publier son point de conjoncture du 2e trimestre portant sur l’emploi. Il en ressort que l’emploi salarié privé repart à la hausse par rapport au 1er trimestre 2021 (+2,3 %, CVS) en lien avec la reprise de l’activité post-confinement. Tous les secteurs bénéficient de cette amélioration. L’emploi progresse de 3,1 % dans les services, +1,8 % dans l’agriculture, +1,7 % dans l’industrie et le commerce et +0,9 % dans la construction. Au total, l’emploi salarié privé atteint ainsi 65 960 salariés, soit un niveau supérieur à ce qu’il était au 2e trimestre 2019 (avant la crise covid).
En outre, de nature à stimuler le marché de l’emploi, la société Prony Resources (qui exploite le complexe hydrométallurgique du sud) a annoncé le lancement d’une campagne de recrutement de 200 personnes en CDI qui se répartiront sur la mine, l’usine de filtration de LUCY, la maintenance et le port.
https://www.isee.nc/emploi-revenus/emploi-conditions-de-travail/emploi-chomage
https://www.lnc.nc/article-direct/mines/nickel/economie/nouvelle-caledonie/prony-resources-lance-une-campagne-de-recrutement-de-200-emplois-locaux
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Proposition de réforme de la Taxe Générale sur la Consommation (TGC)
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La TGC, créée en 2017 et entrée en vigueur en octobre 2018, ne génère pas les rendements attendus, soit 51 milliards XPF. En effet, en 2019 et en 2020, les recettes se sont élevées à 43 milliards XPF par an.
Aujourd’hui, la taxe comprend quatre taux (3% pour les produits locaux, 6% pour les services, 22% pour l’alcool, les boissons sucrées et les produits de luxe, et 11 % pour les autres produits) et le gouvernement envisage de passer à trois taux :
Un taux « réduit entre 3 et 5% » appliqué à des biens (alimentation, carburant, électricité…) et à certains services (transport, traitement des déchets…)
Un taux « intermédiaire de 11% » pour les services en général et pour les livraisons d’immeubles neufs et terrains à bâtir
Un taux « normal entre 15 et 17% » pour tous les biens (qu’ils soient produits localement ou importés)
Il convient de préciser que les taxes relatives au tabac et à l’alcool seraient adaptées.
Enfin, les conditions d’exemption (chiffre d’affaires par exemple) de TGC seraient réévaluées afin de réduire le nombre d’entreprises dispensées de TGC (9000 entreprises à ce jour).
https://www.lnc.nc/article/economie/nouvelle-caledonie/gros-plan-la-reforme-de-la-tgc-doit-generer-8-milliards
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Actualités économiques régionales
Baisse du chômage en Nouvelle-Zélande
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Les chiffres de l’emploi néo-zélandais révèlent un marché du travail de plus en plus tendu. Au troisième trimestre 2021, le taux de chômage a baissé de 0,6 point pour atteindre 3,4 % taux le plus bas enregistré depuis décembre 2007.
D’après Statistics New Zealand cette baisse s’explique par la difficulté de trouver des travailleurs, la rotation importante de la main d’œuvre ainsi que les restrictions d’entrée pour les travailleurs étrangers.
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Le libre-échange pour redresser les économies de l’Asie-Pacifique
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Les dirigeants ont convenu à l’issue du 28ème sommet de l’APEC (Coopération Économique pour l’Asie-Pacifique) tenu du 5 au 12 novembre 2021 que la reprise économique post Covid-19 de la région serait garantie par la libéralisation des échanges commerciaux. En effet, le forum économique soutient la mise en œuvre d’accords commerciaux supprimant les barrières douanières dans la région, qui représente 60 % du PIB mondial, De plus, dans le sillage de la COP26, les pays-membres ont décidé la stabilisation des subventions aux énergies fossiles.
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L’Australie n’abandonnera pas sa production de charbon
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Dans le cadre de la COP26 de Glasgow tenue du 1er au 13 novembre 2021, la signature de plusieurs accords engage les États à lutter contre le réchauffement climatique. L’Australie ainsi que la Chine et les États-Unis ont refusé de s’engager comme une quarantaine d’autres pays à sortir progressivement du charbon. Aujourd’hui responsable de 40 % des émissions de CO2, le charbon est utilisé pour 1/3 de la production d’électricité mondiale.
Étant l’un des plus grands producteurs de charbon au monde, l’Australie se justifie par la qualité de son charbon qui permettrait de répondre à une demande mondiale croissante. Le charbon est le deuxième bien le plus exporté par l’Australie, à hauteur de 50 milliards AUD (2019). De plus, une sortie du charbon mettrait en danger le secteur et ses 50 000 emplois directs et 120 000 indirects.
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Un nouveau resserrement des conditions monétaires en Nouvelle-Zélande
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Face aux tensions sur les prix et le marché du travail, le comité de politique monétaire de la RNBZ, banque centrale de Nouvelle-Zélande, a engagé un resserrement de sa politique monétaire. Il a ainsi relevé d’un quart de point son principal taux directeur, l’Official cash rate (OCR), le 6 octobre dernier, puis le 23 novembre. Ce dernier s’établit désormais à 0,75 %.
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