Documents appelés à servir de référence pendant un laps de temps assez long (au moins un an).
On y trouve notamment les Panoramas et les Notes de synthèse annuelles de la Nouvelle-Calédonie.
Les soldes des transactions courantes des deux Collectivités ont été affectés par la crise mondiale, mais par des canaux différents. La Nouvelle-Calédonie a connu un déficit courant historiquement élevé, qui s’est établi à -106 Mds de F CFP après -23 Mds de F CFP un an plus tôt. Cette détérioration est entièrement imputable aux échanges de biens, en particulier aux exportations de nickel. En Polynésie française, un déficit courant plus modeste, de -5 Mds de F CFP, a été enregistré, après quatre années (...)
La crise économique mondiale s’est atténuée au cours du second trimestre 2009, après avoir atteint un point culminant lors du premier trimestre. Le risque d’une crise économique durable semble donc s’éloigner, même si les prévisions restent encore incertaines. Les marchés financiers ont commencé à se détendre avec une amélioration très nette sur les marchés interbancaires et du financement des entreprises. L’action concertée des banques centrales et des Etats a permis de réduire le différentiel entre les (...)
Sur les dix dernières années, la croissance de l’économie calédonienne a été particulièrement soutenue (3,7 % en rythme annuel moyen). Cette croissance, beaucoup plus régulière que par le passé a, de plus, été non inflationniste. Elle s’est accompagnée d’une diminution du poids relatif du secteur public. En dix ans, l’investissement est passé de 81 milliards de F CFP à 297 milliards de F CFP soit 39 % du PIB.
Ainsi, la consommation des ménages ne représente plus que 56 % du PIB contre 70 % en 1998. La (...)
En 2008, la crise financière, puis économique, a fortement impacté l’économie mondiale avec une contraction importante de la demande. La récession s’est propagée à l’ensemble des grands pays développés et les pays émergents ont connu un net ralentissement de leur croissance. Dans ce contexte, l’économie calédonienne a
relativement bien résisté, le secteur bancaire continuant d’alimenter la croissance à l’inverse de ce qui s’est passé sur les grandes places. Certes le secteur du nickel aura subi à la fois la (...)