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- Le chèque : un moyen de paiement toujours d’actualité
Dans les collectivités d’outre-mer du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna), le chèque demeure un moyen de paiement souvent utilisé, particulièrement pour les transactions entre particuliers et les paiements de gros montant.
Le chèque représente un ordre de paiement par lequel vous (le tireur) demandez à votre banque (le tiré) de payer une somme déterminée à un bénéficiaire. Dans les territoires du Pacifique, les chèques sont régis par la réglementation bancaire locale, sous la supervision de l’IEOM.
Pour être valable dans les collectivités d’outre-mer du Pacifique, votre chèque doit obligatoirement comporter :
Certaines mentions supplémentaires, bien que non obligatoires, sont fortement recommandées pour garantir la sécurité de vos transactions.
Parmi ces notions :
La durée de validité d’un chèque est de 1 an et 8 jours à compter de sa date d’émission. Au-delà, il pourrait être refusé. Pour le dépôt en banque (remise de chèque), il est nécessaire de l’endosser, c’est-à-dire de le signer au dos. Dans l’idéal, vous devez également y inscrire la date et le numéro de compte à créditer.
Dans les territoires du Pacifique, les délais de traitement peuvent être plus longs pour les chèques entre territoires et les chèque compensables dans l’Hexagone. De plus, comme partout ailleurs, la banque du bénéficiaire n’a pas l’obligation de créditer immédiatement les fonds. Selon les politiques de l’établissement, ce dernier peut procéder à des vérifications. Le crédit sur votre compte du montant du chèque peut alors être différé.
En cas de doute sur la validité ou de suspicion de fraude, la banque peut également retarder l’encaissement pour effectuer des contrôles supplémentaires.
L’obtention d’un chéquier s’effectue auprès des établissements bancaires agréés dans les territoires du Pacifique. Cette démarche, bien que gratuite, n’est pas systématique. Votre banque peut refuser de vous remettre un chéquier, en particulier si vous êtes inscrit au Fichier des Incidents de Paiement. Le banquier est alors tenu de vous expliquer les motifs de son refus.
Vous devrez également restituer vos chéquiers en cas de clôture de compte ou si vous perdez le droit d’émettre des chèques.
Lorsque vous émettez un chèque, c’est votre responsabilité qui est engagée. Vous devez donc être vigilant. En suivant les bonnes pratiques, vous éviterez les erreurs et protègerez vos comptes. Un chèque non conforme peut être rejeté par le Système Interbancaire d’Échanges et entraîner des conséquences juridiques et financières.
Pour sécuriser vos paiements par chèque, suivez ces recommandations :
En cas de perte ou de vol d’un chèque, il est impératif de réagir rapidement en faisant opposition. Contactez votre conseiller bancaire ou utilisez le numéro d’urgence de votre établissement disponible 24 h/24. Ce dernier est généralement indiqué sur le site internet de la banque. Certaines banques proposent également d’effectuer cette démarche en ligne via l’espace client. Pour plus de sécurité, confirmez votre opposition par écrit avec un courrier recommandé.
En cas de fraude, portez rapidement plainte auprès des forces de l’ordre compétentes.
Vous pouvez faire opposition « en blanc » si le chèque n’était pas encore rempli, ou pour un montant précis s’il l’était déjà. Une fois l’opposition enregistrée, votre banque bloquera l’encaissement du chèque. Cette information sera également ajoutée au Fichier national des chèques irréguliers (FNCI) (lien), accessible aux professionnels pour vérifier la validité des chèques. Notez que cette procédure peut être facturée par votre établissement bancaire.