L’indicateur du climat des affaires progresse légèrement mais se maintient à un niveau encore très bas
De nombreux secteurs de l’économie calédonienne sont toujours directement impactés (extraction minière, métallurgie) ou indirectement par les conséquences des émeutes de mai 2024 (immobilier, commerce, agriculture etc.). La plupart des indicateurs stagne à des plus bas historiques. Quelques-uns pourraient esquisser une amorce de reprise qui reste à confirmer : les prêts octroyés aux ménages sont en légère hausse, le nombre de croisiéristes visitant le territoire a timidement progressé, tandis que la consommation des ménages ne s’est pas effondrée en fin d’année.
Au-delà du lourd bilan humain et matériel des émeutes, les destructions ont entraîné une hausse substantielle du nombre de chômeurs alors que la situation financière des comptes sociaux était déjà critique. Le territoire demeure fortement dépendant des aides en provenance de l’Hexagone. La Nouvelle-Calédonie a réalisé une partie des réformes qui conditionnaient le versement par l’État d’une avance d’urgence de 27,6 milliards XPF : 18 milliards XPF ont ainsi été versés au 4e trimestre 2024. Le versement des 9 milliards restants a cependant été suspendu faute d’une réforme satisfaisante de la taxe générale sur la consommation (TGC).
(...)