opérations de même nature comportant des risques analogues telles que définies par l’autorité administrative après avis du Comité consultatif du secteur financier ». Ce taux est déterminé par la Banque de France et s’applique uniformément sur le territoire métropolitain et les départements d’outre-mer ainsique dans les collectivités de Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint- Martin et Saint-Barthélemy. Les articles précités sont applicables en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis-et-Futuna depuis juillet 2017. Si la réglementation de l’usure reste de la compétence de l’Etat,la plupart des dispositions relatives au crédit à la consommation et au crédit immobilier sont devenues compétence locale en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Les dispositions nationales ont été recopiées telles quelles à l’instant du transfert. Ilrevient ensuite aux collectivités de faire évoluer lesdits textes. Le financement de la consommation des ménages constitue un enjeu important pour l’économie française. La loi n 2014‑344 du 17 mars 2014 a réaffirmé l’importance de lao transparence de l’information comme élément de régulation des rapports entre consommateurs et entreprises, et a confirmé l’utilité du comité de suivi de la réforme de l’usure, créé par la loi n 2010‑737 du 1o erjuillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation. La loi no 2010‑737 du 1erjuillet 2010 (dite « loi Lagarde ») a, en effet, défini un cadre structurant pour le crédit à la consommation visant à promouvoirune distribution plus responsable du crédit. Elle a notamment organisé la transition vers un nouveau système de calcul des seuils de l’usure et créé, dans son article 1, un comité chargé de suivre et d’analyser, au regard du mode de fixation des taux de l’usure, le niveau et l’évolution des taux d’intérêt des prêts aux particuliers. La loi no 2014‑344 du 17 mars 2014 (dite « loi Hamon ») s’inscrit dans la perspective du développement d’une consommation responsable et crée de nouveaux outils de régulation économique pour mieux équilibrer le marché du crédit entre consommateurs et entreprises. Elle lutte également contre le surendettement en renforçant l’encadrement de la production du crédit à la consommation. Par ailleurs, la loi poursuit les efforts engagés pour promouvoir un endettement soutenable en suspendant les crédits renouvelables au bout d’un an sans utilisation et en obligeant les organismes prêteurs à proposer le choix entre un crédit renouvelable et un crédit amortissable pour tout achat supérieur au seuilréglementaire de 1 000 euros. Dans le même esprit, la loi prohibe les hypothèques rechargeables.20 20Source : Rapport annuel 2013 du Comité de suivi de la réforme de l’usure, Banque de France 120