5. Les grandes tendances du financement des secteurs d’activité LA CENTRALISATION DES RISQUES BANCAIRES L’IEOM procède dans les collectivités d’outre-mer à la centralisation des risques bancaires sur les crédits,sur les engagements hors bilan (tels que les avals et cautions bancaires) ainsique sur les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat, conformément aux dispositions du règlement n° 86/09 du Comité de la réglementation bancaire du 27 février 1986. Le Service de centralisation des risques (SCR), après l’agrégation et la restitution des données, permet aux établissements déclarants, de connaître l’évolution de l’endettement global de leurs clients. 5.1 TENDANCE GÉNÉRALE Au 31 décembre 2020, l’encours de risque global(hors particuliers) déclaré par les établissements de crédit augmente de 119,7 % à 3,6 milliards de F CFP. Cette évolution est24 due à la forte hausse du secteur non marchand (+556,1 %). Les secteurs marchands progressent quant à eux de 9,5 %, avec les augmentations des encours de risque global dans les secteurs de la production d’électricité, d’eau et de gaz, (+33,0 %), du commerce (+8,8 %) et des services (+4,0 %). Dans le secteur marchand, le secteur du commerce concentre 59 % des risques bancaires, suivi des services marchands (28 %) et de la production d’électricité, d’eau et de gaz (11 %), le poids des autres secteurs étant négligeable. Les engagements sectoriels au 31 décembre en millions de F CFP 2016 2017 2018 2019 2020 Variation 2020/2019 Agriculture 8 7 6 0 0 n.s. Industries 2 0 0 0 0 n.s. Production d'électricité, d'eau et de gaz 0 0 0 123 164 33,0% Construction et BTP 28 25 26 29 29 0,0% Commerce 718 678 880 777 845 8,8% Services 541 304 226 384 399 4,0% Hôtels et restaurants 12 9 5 4 2 -53,6% Transport et communication 37 35 30 30 56 86,9% Immobilier, location et autres services 492 260 191 349 341 -2,4% Secteurs non marchands 453 1 939 1 787 325 2 161 565,1% Total des risques sectoriels 1 751 2 954 2 926 1 638 3 598 119,7% Source : IEOM 24D’une manière générale, les établissements bancaires doivent déclarer individuellement leurs concours au premier K F CFP lorsque la somme portée par un bénéficiaire est supérieure ou égale à 2 500 K F CFP. Si un établissement porte des encours douteux sur un bénéficiaire, le seuil de déclaration est ramené au premier K F CFP. Dans le cas où les concours portés par un établissement déclarant sur un bénéficiaire sont inférieurs à 2 500 K F CFP et qu’aucun encours douteux n’est recensé, les risques font l’objet d’une déclaration par secteur économique selon les nomenclatures d’activités françaises. 135