déclarant comme chômeur contre 530 lors du recensement de 2013. Cette progression renforce la nécessité de moyens complémentaires attribués au territoire pour lutter contre le chômage. 3.4 LES DIVERSES FORMES D’EMPLOIS AIDÉS 3.4.1 La prime à la création d’emploi en faveur des jeunes Ce dispositif, mis en place en 2004, prévu par l’article 178 Bis du code du travail applicable à Wallis-et-Futuna, est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans. Il permet à l’employeur de toucher une prime pendant trois ans, d’un montant égal à 20 % du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) annuel pendant les deux premières années puis à 10 % pour la troisième année. L’inconvénient majeur actuel est que le montant de l’aide est devenu inférieur au montant des charges. Ce dispositif reste tout de même un outilpour la lutte contre le travail dissimulé et l’insertion professionnelle des jeunes. Cette prime a permis de soutenir le recrutement de 13 jeunes en 2020 (contre 32 en 2019). 3.4.2 Les Chantiers de développement local Instaurés en 1991, les Chantiers de Développement Local (CDL) ont pour objectif « de donner à des catégories particulièrement défavorisées, un appui financier temporaire en contrepartie d’un travail d’intérêt général pendant une durée limitée, et d’apportre une aie àd l’insertion sociale et professionnelle destravailleurs privés d’emploi ». Les postulants doivent être à la recherche d’un emploi et s’être préalablement inscrits auprès du SITAS. Les CDL permettent d’aider plusieurs centaines de personnes chaque année. Ces chantiers sont attribués soit par chacune des trois circonscriptions (UVEA, ALO et SIGAVE), soit par le SITAS. En 2020, 875 personnes (après 765 en 2018 et 876 en 2019) ont bénéficié des chantiers de développement : 156 jeunes et 719 adultes. Ces personnes ont œuvré sur le champ de l’amélioration et de la protection de l’environnement et de l’artisanat. Il est à souligner qu’une part importante de ces chantiers est consacrée à l’aide aux personnes en situation de handicap. En outre, une quarantaine d’associations locales ont œuvré pour la mise en place de ces chantiers. 3.5 LA FORMATION PROFESSIONNELLE Hors mobilité et hors formation à distance, 61 personnes ont pu suivre une formation professionnelle en 2020 (contre 270 en 2019) pour un budget global de 20 millions de F CFP. Ces formations permettent une montée en compétences ou un perfectionnement dans des domaines prégnants du territoire. Des formations collectives ont pu ainsi être organisées en lien avec la CCIMA sur Wallis et avec des associations de Futuna portant sur les savoir-faire traditionnels. 34