Le secteur de la distribution compte 5 importateurs de denrées pour Wallis et Futuna par transport maritime et aérien. Un entrepôt, des supermarchés et supérettes constituent la chaine logistique et de commercialisation des denrées importées. Les modes de commercialisation de la production locale sont plus variés, en supérettes ou sur des étals de plein air. 9. La CCIMA La Chambre de commerce, de l’industrie, des métiers et de l’agriculture (CCIMA) constitue, auprès des pouvoirs publics, l’organe représentatif des différents secteurs d’activité sur le Territoire. L’organisation a pour attributions la défense des intérêts généraux des professionnels patentés, l’aide aux chefs d’entreprise, le conseil,la formation.Elle donne au Préfet et à l’Assemblée territoriale des avis,conseils et informations concernant les trois secteurs et propose et organise des actions de politique publique utiles au développement de l’économie. Elle participe à la gestion de structures externes ayant un rapport direct avec la vie des entreprises, et doit contribuer au développement de leurs exportations. En 2020, la CCIMA représente 861 patentés, contre 732 en 2019. Environ deux tiers sont à Wallis et un tiers à Futuna, un tiers sont des femmes. 18% des entreprises exercent dans le secteur primaire, 15% dans le secteur secondaire et 67% dans le secteur tertiaire.La CCIMA comptait fin 2020 11 salariés et 2 engagés de service civique. Avec la période de crise du Covid-19 de mars à juillet 2020 (voir chapitre II section 2 « La crise sanitaire en 2020 »), la CCIMA a renforcé son rôle d’information et d’accompagnement vis-à-vis des patentés et des pouvoirs publics.Wallis-et-Futuna accueille chaque année, selon les données collectées grâce aux fiches voyageurs, environ 700 voyageurs « d’affaire » intervenant principalement en mission pour les administrations. Par ailleurs, 3 000 voyageurs par an viennent en vacances sur le Territoire,principalement en tourisme dit affinitaire. La suppression de la liaison avec la Nouvelle-Calédonie a eu un impact immédiat sur les acteurs du tourisme : hôtels, restaurants, loueurs de voiture, agences de voyage. La solidarité nationale a pu s’exercer avec le déploiement de certains dispositifs :Fonds de solidarité (FSE), volet complémentaire, prêt garanti par l’Etat (PGE). Dès le début de la crise, la CCIMA a lancé une enquête auprès des patentés pour évaluer le préjudice économique subipar les entreprises et pouvoir être le relaide leurs préoccupations. Ces données ont été régulièrement portées auprès des autorités dans le cadre des cellules économiques mises en place. La CCIMA a de plus plaidé pour l’application du volet 2 du FSE pour les entreprises les plus touchées, et la mise en place d’un dispositif ad hoc d’activité partielle, en coopération étroite avec le SITAS (service de l’inspection du travail). La CCIMA a demandé aux pouvoirs publics de prendre en considération les spécificités du Territoire : BPI France a ainsi accepté de lever l’obligation de production de comptes certifiés pour demander un PGE. La CCIMA a conseillé et accompagné les patentés en difficulté dans leurs démarches pour évaluer, déclarer et justifier leur préjudice.La CCIMA a édité un guide des aides et dispositifs de soutien accessibles à Wallis-et-Futuna, et a largement communiqué auprès de ses ressortissants. 63