alentours de 1300 ans av. JC.C’est à cette époque qu’apparaissent les premières activités agricoles, dont l’élevage porcin. L’île d’Uvea est envahie au 15 siècle par une vague de peuplement venue des îlese Tonga, tandis que Futuna passe sous l’influence des îles Samoa au 17 siècle. Aux alentours dee l’an 1500, les Uvéens obtiennent leur indépendance vis-à-vis du royaume de Tonga et instaurent un système de chefferie, toujours en vigueur actuellement.Cette période reste marquée par de nombreux conflits à Wallis comme à Futuna pour la possession des terres et pour la prise de pouvoir par les chefs victorieux. 2. Les premiers contacts avec les Européens L’histoire de la colonisation des îles Wallis et Futuna a commencé par la découverte des îles Horn (Futuna et Alofi) par les navigateurs hollandais Willem Schouten et Jacob le Maire qui accostèrent à Futuna en 1616. L’île d’Uvea fut à son tour découverte en 1767 par le navigateur britannique Samuel Wallis qui donna son nom à l’île.Les relations avec les Européens furent ensuite très rares, jusqu’à l’arrivée des premiers baleiniers à la fin du 18 siècle, qui utilisèrente les îles comme port de relâche temporaire. Les deux îles n’ont pas connu de présence européenne notable avant le 19 siècle.e À partir de 1837, année d’implantation des missionnaires maristes, des relations se nouèrent entre Wallis, Futuna, l’Europe et la France. Ayant pour mission d’évangéliser l’Océanie, le Père Bataillon convertit Wallis dès 1842 et devint évêque en 1843. Dans le même temps, à Futuna, un des premiers missionnaires maristes, Pierre-Chanel, fut martyrisé en 1841. En 1954, il devint le premier saint canonisé d'Océanie. 3. Du protectorat au statut actuel Par la suite, sous l’influence des différentes missions catholiques, une demande de protectorat émanant de la reine Amelia, présentée au gouvernement français, est ratifiée en 1887 pour Wallis et Futuna séparément, puis en 1888 pour le protectorat unifié des deux îles. L’installation d’un résident de France à Wallis officialise ce protectorat. En 1942, Uvea est utilisée comme base arrière par les États-Unis pour répondre à l’avancée des troupes japonaises dans le Pacifique. 6 000 soldats s’installent alors à Wallis : ils introduisent des biens de consommation courante et réalisent des chantiers d’infrastructures commandités par l’armée. L’île connaît une période d’abondance. L’après-guerre est marqué par la crise économique et l’instabilité politique. Le 27 décembre 1959, les îles Wallis et Futuna adoptent largement, à 94,4 % des voix, le statut de territoire d’outre-mer. La loi no61-814 du 29 juillet 1961 fixe un an et demi plus tard le statut du Territoire. Au début des années 1970, alors que les mines de nickel calédoniennes connaissent une forte expansion, Wallis-et-Futuna subit ses premières vagues d’émigration massives vers cette collectivité voisine, flux qui n’a jamais été interrompu depuis.Lors du recensement de la population de 2019 en Nouvelle-Calédonie, 22 520 personnes se sont déclarées appartenir à la communauté d’origine wallisienne ou futunienne.Suite à la révision constitutionnelle du 28 mars 2003, le Territoire de Wallis-et-Futuna devient une collectivité d’outre-mer à statut particulier, sans que le statut de 1961 ne soit modifié. 18