Section 2 L’agriculture, l’élevage, la forêt et la pêche UNE ACTIVITÉ PRINCIPALEMENT COUTUMIÈRE ET TOURNÉE VERS LA SATISFACTION DES BESOINS FAMILIAUX Essentiellement de type traditionnel, l’agriculture occupe localement une place importante, tout en étant peu intégrée dans l’économie marchande.Une grande partie de la population pratique une polyculture, à vocation vivrière et coutumière, impliquant l’élevage de cochons, la pêche, des systèmes de culture traditionnels (tubercules, bananeraie, cocoteraie) et l’artisanat.Le régime foncier est coutumier, basé sur l’indivision du patrimoine familial.La notion de surface cadastrale est inconnue sur le Territoire. Les terres sont en principe inaliénables et incessibles.Chaque membre de la famille est usufruitier des parcelles familiales. Poids du secteur dans… ...la démographie des entreprises …l'emploi (Sources : Service des Contributions diverses) (Sources : CPSWF, Ad.supérieure, Vice-rectorat) 0,1% …le crédit 9,9% (Source : SCR) 0,0% 24,0% 4,6% 3,6% CuClutluturer ede légumes, maraîchagede légumes, maraîchage ÉlÉelveavgaege 5,9% PêPcêhcehe 76,0% AcAtcitvivititééss annexes à la productionannexes à la production 1. Aperçu structurel Le secteur primaire occupe une place importante à Wallis-et-Futuna. Au 31 décembre 2020, il regroupe 197 entreprises patentées,soit 24,0 % des entreprises recensées du Territoire. Une grande partie d’entre elles se concentrent sur des activités liées à la pêche (41,1 %), 15,2 % sont des entreprises d'élevage, 24,4 % de culture ou de maraîchage, et 19,3 % d’activités annexes à la production (services forestiers, vente de plantes ornementales…). Cependant, le secteur de l’agriculture et de la pêche n’emploie que 0,1 % des salariés déclarés sur le Territoire (4 personnes) et son encours de crédits est quasi nul à fin décembre 2020. En réalité, une grande partie des entreprises du secteur primaire pratique à la fois l’agriculture, l’élevage et la pêche, de manière « informelle » avec pour vocation première la satisfaction des besoins familiaux et coutumiers. L’autoconsommation alimentaire9est pratiquée par plus de 80 % des ménages et représente en moyenne 26 % de la dépense alimentaire totale.10 9L’autoconsommation alimentaire est définie comme la consommation de produitsalimentaires non achetés : autoproduction, dons reçus de l’autoproduction et prélèvements sur stocks. 10Enquête budget des familles, STSEE, 2006. 58