- Pour le mois de mars 2021, 212 entreprises ont obtenu uneexonération de leurs cotisations sociales (pour un montant de 344 000 euros), et 97 entreprises ont eu leurs cotisations prises en charge (pour un montant de 41 149 euros). - En 2021, 376 entreprises ont reçu uneaide forfaitaire de l’Assemblée Territoriale pour un montant total de 442 464 euros. - A fin août 2021, 234 demandes d’activité partielle ont été faites de la part de 94 entreprises, concernant l’indemnisation de 813 salariés et pour un montant total de 376 397 euros. - Au 30 septembre 2021, 1 200 demandes defonds de solidarité aux entreprises (FSE) ont été validées pour un montant total de 4,5 millions d’euros. - Depuis mars 2020, 6 entreprises ont obtenu unPGE (dont 2 en 2021 pour un montant de 1,135 million d’euros) pour un total de 1,529 million d’euros. LE PLAN FRANCE RELANCE EN OUTRE-MER, UN AN APRÈS SON LANCEMENT Suite à la crise sanitaire de la Covid-19, le gouvernement a présenté en septembre 2020 un plan de relance intitulé « France Relance », adossé au budget de l’État pour 2021 et 2022. Selon la déclinaison ultramarine de ce programme, 1,5 milliard d’euros sont directement alloués aux territoires ultramarins. Comme au niveau national, les mesures du plan ont été structurées autour de trois axes : (i) la transition écologique, (ii) la compétitivité des entreprises et (iii)la cohésion des territoires.Un an après son lancement, le plan de relance continue à se déployer dans les territoires ultramarins. Sur le premier volet, dont l’enveloppe initiale a été réévaluée à 669 millions d’euros, la rénovation thermique des bâtiments concentre la majorité des financements (247 millions d’euros).Le soutien à la mobilité du quotidien, notamment les transports en commun et le vélo, bénéficie également d’une enveloppe significative (125 millions d’euros). Viennent ensuite le soutien à l’agriculture et à la pêche (70 millions d’euros), la prévention des risques sismiques et cycloniques (59 millions d’euros) et la rénovation des réseaux d’eau et d’assainissement (50 millions d’euros). Le renforcement de la compétitivité des entreprises, deuxième pilier du programme, se traduit essentiellement par la baisse des impôts de production (267 millions d’euros sur 316 millions d’euros consacrés à cet axe). Le fonds d’accélération des investissements industriels, opéré par Bpifrance, a par ailleurs soutenu 60 projets ultramarins à fin 2021. Ces projets, majoritairement portés par des TPE-PME, représentent au total 114 millions d’euros d’investissements productifs, dont 24 millions d’euros ont été engagés par l’État en 2020-21. Enfin, le troisième volet du plan de relance prend essentiellement la forme de mesures pour l’emploi et l’insertion des jeunes, avec des enveloppes ouvertes pour 2021 qui se sont élevées à 311 millions d’euros. Le soutien aux collectivités territoriales (90 millions d’euros), le renforcement du réseau routier (53 millions d’euros) et l’investissement dans les systèmes de soins (50 millions d’euros) sont également des éléments essentiels du troisième pilier. La moitié de l’enveloppe globale destinée aux Outre-mer, soit 750 millions d’euros, est accordée sous forme de crédits territorialisés. Dans ce cadre, des accords de relance territoriaux ont été signés entre l’État et les collectivités territoriales au premier semestre 2021.Ils visent principalement à inclure les projets portés par les collectivités et les opérateurs de l’État et à garantir une bonne articulation avec les financements importants octroyés par l’Union européenne au titre de REACT-EU et du budget européen1 2021-2027. A Wallis-et-Futuna, l’objectif du Plan de Relance est de soutenir le secteur de la construction et de réduire l’empreinte énergétique de l’existant. Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, en lien avec le ministère des Outre-mer, avait validé huit projets structurants en 2020. 3 projets ont vu leurs travaux débuter en 2021 et seront réalisés dès fin 2022 : la construction d’une maison pour les femmes et enfants victimes de violence (249 000 euros), la réhabilitation de la salle ORSEC de l’Administration supérieure (65 000 euros) et l’extension de la circonscription d’Uvéa (196 930 euros). 33