L’année 2021 a été marqué par la préparation jusqu’en septembre et la mise en œuvre en octobre et novembre d’opérations de dératisation sur 4 îlots (Fenuafo’ou, Nukuhifala, Nukutapu, Nukuteatea). L’ilot de Faioa a en outre fait l’objet de retrait de plus de 50 cochons. Le travail considérable fourni par l’équipe du STE en contexte de restrictions sanitaires a été récompensé par le prix « Battler de l’année » 2021 du Pacifique décerné par le Programme Régional Océanien de l’Environnement (PROE). Cette opération a permis le renforcement des compétences des agents en matière d’opération d’éradication d’espèces exotiques envahissantes. Suite au retrait des rats, ilest attendu une redynamisation des forêts, une augmentation significative des tailles de populations d’oiseaux marins et terrestres, et, plus globalement, de meilleures conditions sanitaires sur les îlots pour la population. La passe Honikulu et l’ilot Fenuafo’ou au sud de Wallis © IEOM 2.2.3 La gestion et la préservation de la ressource en eau Durant l’année 2020, l’installation de 24 fontaines à eau atmosphériques dans les établissements scolaires de Futuna a permis aux 708 élèves futuniens d’avoir accès à l’eau potable. Plusieurs habitations, se trouvant à l’intérieur des zones de protection des forages à Wallis, ont été identifiées et caractérisées comme pouvant représenter un risque de pollution pour la lentille d’eau douce, à cause de l’absence ou de l’état défectueux de leurs systèmes d’assainissement. Ainsi, des travaux de mise en place de dispositifs conformes d’assainissement autonome sont prévus, en priorité au bénéfice de ces habitations. Lors des visites de villages,près d’une quarantaine de sources d’eau douce, abandonnées ou non protégées, ont été recensées et cartographiées. Des concertations avec l’ensemble des acteurs concernés ont été entamées afin de définir les sources prioritaires et les travaux nécessaires de réhabilitation. En ce qui concerne les eaux marines littorales, les analyses réalisées à Wallis montrent une dégradation générale de la qualité bactériologique des eaux sur les premières quinzaines de mètres, donc non conformes à la norme sanitaire exigée pour les eaux de baignade. Les activités humaines et en particulier l’élevage de porcs, l’assainissement insuffisant des eaux usées domestiques et la gestion insuffisante des eaux de ruissellement sont à l’origine de cette 88