transformation (nougats, sucettes, gâteaux…) mais aussipour mettre ses installations aux conditions d’hygiènes recommandés. Un réseau d’épidémio-surveillance apicole (RESA) est en cours d’élaboration avec le SIVAP dans l’objectif de mieux maitriser l’état sanitaire des ruchers de Wallis-et-Futuna. La définition de l’état sanitaire des ruchers et la formation des agents sanitaires apicoles est financée par les fonds PROTEGE. Un suivi agronomique, environnemental, biologique et sanitaire des parcs tournants pour les cochons a été entamé sur une des fermes de démonstration PROTEGE avec l’installation d’un parc avec clôture électrique équipé de panneau solaire facilitant le travailde déplacement des parcs. 5. Les productions végétales L’agriculture familiale produit exclusivement des cultures vivrières (taro, kapé, igname, banane...) qui représentent 98 % des parcelles cultivées. Les 2 % restants sont cultivés en maraîchage. A Wallis comme à Futuna, les cultures végétales sont globalement produites soit en parcelles irriguées soit « en sec ». Selon les premiers résultats de l’EBF 2019-2020, la valeur de l’autoproduction en tubercule est estimée à 384 millions de F CFP.Au total,les tubercules,tabac et kava représentent 500 millions de F CFP. Les cultures irriguées sont essentiellement des tarodières.Le taro est un aliment de consommation familiale et un élément clé de la coutume. 91 % de la production est destinée à l’autoconsommation et à la coutume.La DSA accompagne les projets d’aménagement de tarodières villageoises. Du fait de la situation sanitaire sur le Territoire, la DSA n’a pas pu compter en 2021 sur l’appui d’instituts spécialisés pour apporter des conseils aux agriculteurs. Néanmoins, un jeune agriculteur a pu commercialiser une première récolte de mandarines de son verger d’agrumes de plus de 2 hectares. Cette exploitation possède également une ananeraie de plus de 5 000 plants d’ananas avec une production de 3 tonnes en 2021, production que l’agriculteur compte doubler en 2022. Il compte également diversifier sa production par l’achat d’équipement hydroponique pour pouvoir proposer aussi des produits maraîchers. Dans le cadre des expérimentations maraîchage PROTEGE, un essaide purin de « pasio » contre la chrysomèle des cucurbitacées a été réalisé au LPA et sur deux exploitations agricoles GIJ. Par la suite, une formation pratique et théorique a été donnée aux producteurs intéressés sur l’utilisation de ce moyen de lutte. En collaboration avec l’équipe PROTEGE-eau, le dimensionnement du besoin en matériel de récupération et de gestion de l’eau en agriculture a été finalisé afin d’équiper les fermes de démonstration du réseau en système d’irrigation et d’abreuvement pour les cochons en prévision du marché public qui sera prochainement lancé. Ilexiste plusieurs sources de matières fertilisantes locales, dont certaines sont déjà utilisées par les agriculteurs. Parmi celles qui ont été pré-identifiées, plusieurs ont été envoyées pour analyse dans le cadre des actions menées par PROTEGE : poussières des carrières de Wallis et de Futuna, fientes de poules des 4 élevages où s’approvisionnent habituellement les agriculteurs de Wallis et de Futuna et lisiers de porcs de 2 fermes. Afin d’appuyer ces actions en matière de fertilisation des sols à réaliser en agroécologie (compostage, engrais vert, paillage…), la DSA s’est équipé grâce au CCT de deux broyeurs, un sur Wallis et un sur Futuna. 65