emploi » ni de dispositif d’indemnisation sur le Territoire. L’organisme en charge de « l’office localde main-d’œuvre » est le service de l’Inspection du Travail et des Affaires Sociales (SITAS) : ilgère, à ce titre, une partie des demandeurs d’emplois de l’archipel.Le chômage n’étant pas indemnisé, il n’y a en principe aucune obligation tant pour les employeurs de faire état des offres que pour les demandeurs d’emploi de s’inscrire au SITAS. Toutefois, il existe une obligation de n’attribuer des chantiers de développement qu’à des personnes sans emploi. Une prime emploi est attribuée sur des critères de recherche d’emploi et les formations, y compris dans le cadre du SMA, s’adressent à des jeunes sans emploi également. Le service enregistre donc les demandeurs d’emploi. Au 31 décembre 2021, 55 demandeurs d’emploisont inscrits, après 59 en 2020. Cependant, il convient de noter qu’il n’existe pas sur le territoire d’actualisation mensuelle obligatoire pour les demandeurs d’emploi, ce qui rend difficile une estimation exacte du taux de chômage sur le territoire. 3.4 LES DIVERSES FORMES D’EMPLOIS AIDÉS 3.4.1 La prime à la création d’emploi en faveur des jeunes Ce dispositif, mis en place en 2004, prévu par l’article 178 Bis du code du travail applicable à Wallis-et-Futuna, est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans. Il permet à l’employeur de toucher une prime pendant trois ans, d’un montant égal à 20 % du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) annuel pendant les deux premières années puis à 10 % pour la troisième année. L’inconvénient majeur actuel est que le montant de l’aide est devenu inférieur au montant des charges. Ce dispositif reste tout de même un outilpour la lutte contre le travail dissimulé et l’insertion professionnelle des jeunes. Cette prime a permis de soutenir le recrutement de 15 jeunes en 2021 (contre 13 en 2020).Une revalorisation de l’aide reste toutefois à envisager. 3.4.2 Les Chantiers de développement local Instaurés en 1991, les Chantiers de Développement Local (CDL) ont pour objectif « de donner à des catégories particulièrement défavorisées, un appui financier temporaire en contrepartie d’un travail d’intérêt général pendant une durée limitée, et d’apportre une ae àid l’insertion sociale et professionnelle destravailleurs privés d’emploi ». Les postulants doivent être à la recherche d’un emploi et s’être préalablement inscrits auprès du SITAS. Les CDL permettent d’aider plusieurs centaines de personnes chaque année. Ces chantiers sont attribués soit par chacune des trois circonscriptions (Uvea, Alo et Sigave), soit par le SITAS. En 2021, 973 personnes (après 876 en 2019 et 875 en 2020) ont bénéficié des chantiers de développement : 141 jeunes et 832 adultes. Ces personnes ont œuvré sur le champ de l’amélioration et de la protection de l’environnement et de l’artisanat. Il est à souligner qu’une part importante de ces chantiers est consacrée à l’aide aux personnes en situation de handicap. En outre, une quarantaine d’associations locales ont œuvré pour la mise en place de ces chantiers. 36