Afin de répondre à la demande croissante d’accès au Origine de l'accès internet très haut débit, les trois opérateurs s’associent à l’Office des (2020) postes et télécommunication (OPT) dans le déploiement d’un réseau de fibres optiques initié en 2010.Les acteurs institutionnels participent largement à son financement, à 4G l’instar de l’État qui mobilise le Fonds exceptionnel d’investissement pour les projets de raccordement dans le ADSL cadre de son prgoramme « Fiber to the home ». Le Pays quant à lui offre une prise en charge sous conditions des frais Fibre de raccordement des foyers. Malgré ces programmes, 60 % des Sources:ONATI, PMT, Viti 67 000 abonnements actifs au 31 décembre 2020 concernent encore une connexion au réseau ADSL traditionnel. Si 30 % des clients ont opté pour un contrat 4G, ils ne sont que 8 000 à avoir adopté la fibre optique, disponible à ce jour dans des zones limitées. Néanmoins, la progression globale du nombre de clients en 2020 (+7 %) est concentrée sur les forfaits « fibre » (+51 %) et « 4G » (+17 %). Informatisation et connexion L’informatisation est un enjeu fondamental pour le développement économique. Pourtant, selon l’enquête de 2019 de la DGEN, près de 45 % des entreprises ne possèdent pas d’ordinateur sur leur lieu d’exercice et 27 % ne sont pas informatisées (sans accès à un ordinateur, ni au bureau, ni au domicile). De plus, 24 % d’entre elles n’ont aucun accès internet (ni au domicile ni sur le lieu de travail). Pour justifier la décision de se passer des outils numériques, les chefs d’entreprise invoquent principalement le manque d’utilité apparent pour leur activité, l’absence de maîtrise de ces équipements et les coûts trop importants. Néanmoins, la part des utilisateurs quotidiens d’internet à des fins personnelles progresse pour atteindre 59 % de la population en 2019 (+4 points depuis 2017).Le mobile s’impose comme support de connexion privilégié au quotidien pour près de 70 % des détenteurs au détriment de l’ordinateur (un sur trois contre près d’un sur deux en 2017). Cette utilisation nomade d’internet contribue à résorber les inégalités territoriales. Dans les archipels éloignés, la part de la population équipée d’un smartphone croît rapidement et atteint 70 % contre seulement 50 % en 2017. Cette tendance est soutenue par l’amélioration de la qualité des réseaux internet fixes et mobiles dont la combinaison permet une connexion plus fluide et régulière. FACEBOOK : LE RÉSEAU SOCIAL LEADER En seulement quelques années, les réseaux sociaux se sont imposés comme des outils incontournables en Polynésie française. Au-delà de leur fonction sociale initiale, ils jouent aujourd’hui un rôle économique important et constituent tant des vecteurs de visibilité plébiscités par les entreprises, que des plateformes pour de nombreux échanges. Selon la DGEN, un tiers des entreprises sont présentes sur au moins un réseau social (majoritairement sur Facebook) et les trois quarts d’entre elles y sont inscrits depuis moins de 5 ans. Avec près de 184 600 comptes créés en Polynésie française, Facebook domine largement le marché et affiche un taux de pénétration de 63,2 %, près de 5 points supérieurs à celui constaté dans l’hexagone. Selon la DGEN, cette forte diffusion s’accompagne par une utilisation quotidienne de ce média puisque la moitié de ses utilisateurs y sont connectés plus d’une heure par jour. 108