Un taux élevé de réussite aux examens Après une année scolaire 2019-2020 amputée de plusieurs semaines et en raison de la situation sanitaire, le calendrier des examens a été largement modifié. Ainsiles épreuves terminales (écrites, orales et pratiques) du baccalauréat ont été annulées et remplacées par un examen du livret scolaire. Seules les épreuves du second groupe (rattrapage) et de la session de remplacement de septembre ont pu se tenir.Des modalités similaires ont été retenues pour la plupart des autres examens, dont le Diplôme national du brevet (DNB). Évolution du taux d'admission au baccalauréat Variations 2017 2018 2019 2020 annuelles France 2020 Baccalauréat général 87,9 % 90,1 % 88,2 % 96,6 % +8,4 pt 98,4 % Baccalauréat technologique 85,5 % 82,7 % 87,6 % 92,7 % +5,1 pt 95,7 % Baccalauréat professionnel 78,2 % 76,4 % 81,3 % 89,8 % +8,5 pt 90,7 % Sources : DGEE, MEN-MESR DEPP Dans ces conditions, le taux de réussite au baccalauréat général progresse de 8,4 points à 96,6 %, mais reste légèrement inférieur à la moyenne nationale (98,4 %). Les admissions aux baccalauréats technologiques et professionnels suivent la même tendance et s’établissent respectivement à 92,7 % et 89,9 %. Le taux de réussite au DNB progresse lui aussi de 11,1 points pour atteindre 90,0 % tout comme celui des CAP (+12,1 points à 89,5 %). Enfin pour sa dernière année d’existence, avant son remplacement par le Baccalauréat professionnel, le Brevet d’études professionnelles (BEP) voit son taux de réussite s’établir à 91,1 % (+10,5 points). L’ENSEIGNEMENT FACE À LA CRISE DE LA COVID-19 Au-delà des examens, la crise sanitaire a également bousculé l’ensemble du calendrier scolaire. Alors que le confinement a conduit à la fermeture de l’ensemble des établissements pendant deux mois, les enseignants, les élèves et leurs parents ont dû innover pour garantir la continuité de l’enseignement. Si cette période a catalysé de nombreuses initiatives, elle a surtout pointé l’inégalité d’accès aux moyens informatiques entre les ménages. En effet en 2019, une étude de la direction générale de l’économie numérique pointait que seuls 62 % des foyers polynésiens possédaient un ordinateur, une part qui s’établissait à seulement 43 % dans les Îles sous-le-Vent. Partant de ce constat, la Direction générale de l’éducation et des enseignements et le Vice-rectorat ont lancé une réflexion sur la place des nouvelles technologies à l’école. En ce sens, les premières assises du numérique éducatif se sont tenues en mars 2021 et ont permis aux différents acteurs impliqués de discuter de ces problématiques. 1.2 L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR En Polynésie française, l’enseignement supérieur est structuré autour de l’Université de Polynésie française (UPF) et complété par plusieurs filières post-bac implantées dans les lycées ou autres établissements. Cependant l’offre de formation reste réduite et nombre d’étudiants choisissent de poursuivre leur parcours dans l’hexagone ou à l’étranger. 112