Stabilisation des dépenses de fonctionnement en 20191 En 2019, les charges de fonctionnement se maintiennent à 32,8 milliards de F CFP (-0,3 % par rapport à 2018) tandis que les produits progressent de près de 2,9 % en raison notamment d’une augmentation de la DGF (+5,7 %) et du FIP (+3,1 %).La capacité d’autofinancement des communes s’en trouve consolidée et s’établit à 3,1 milliards de F CFP. Premier poste des dépenses de fonctionnement (61 % du total),les charges de personnel sont stables par rapport à 2018. À l’inverse, les charges courantes qui représentent 9,3 milliards de F CFP, sont en hausse de 3,3 %. Une augmentation des investissements en 2019 L’année 2019 est marquée par une nette augmentation des dépenses d’investissement (+6,3 %) qui s’établissent à 9,8 milliards de F CFP.Par rapport à 2013, dernier exercice complet de la mandature précédente (2008/2014), elles ont augmenté de 19 %. Si les subventions d’investissement sont en hausse (+9,1 %) et atteignent 7,2 milliards de F CFP, les recettes d’investissement enregistrent une contraction de 3,7 %. Cette baisse est liée à un moindre recours à l’emprunt (-69,2 %) qui s’établit à 0,4 milliard de F CFP, compensé par le renforcement de la capacité d’autofinancement. Sur la période 2015-2018, les subventions ont financé plus de la moitié des investissements communaux. Cette forte dépendance entraîne des distorsions dans la décision d’investissement : les communes ont tendance à paramétrer leurs investissements en fonction des subventions pour lesquelles ils seraient éligibles et non de leurcapacité totale d’investissement qui comprend aussi l’épargne nette, la dotation non affectée à l’investissement (DNAI) du FIP et l’emprunt. Un taux d’endettement modéré En raison d’un faible recours à l’emprunt en 2019, l’encours de dette des communes diminue de 7,1 % et se maintient à un niveau structurellement faible (5,4 milliards de F CFP). Le taux d’endettement des communes polynésiennes s’établit ainsià 15 % de leur budget annuel, soit un niveau largement inférieur à celui constaté dans l’Hexagone (environ 80 %). 1Dernières données disponibles. 56