Les dépenses de l'État français en Polynésie française (en milliards de F CFP) 2018 2019 2020 Parts Variations 2020 2020/2019 Participation à l’exercice des compétences du Pays 96,9 96,3 104,0 52 % +8,0 % Dépenses liées à l’exercice des compétences de l’État 82,5 82,2 82,7 41 % +0,6 % Appui aux communes 13,1 13,4 13,3 7 % -0,7 % Total 192,4 191,9 200,0 +4,2 % Source : Haut-Commissariat de la République en Polynésie française L’appui aux compétences du Pays s’élève à 104,0 milliards et représente plus de la moitié des dépenses de l’État. À ce titre, et conformément au statut d’autonomie de 2004, l’administration centrale participe au financement de l’éducation nationale par la mise à disposition du corps enseignant pour les premier et second degrés. Cette dépense représente 64,9 milliards de F CFP auxquels s’ajoutent la dotation globale d’autonomie (DGA, 10,8 milliards de F CFP), le Troisième instrument financier pour le financement des investissements prioritaires (5,6 milliards de F CFP) et le Contrat de projets 2015-2020 (2,1 milliards de F CFP). Enfin, l’appui aux communes s’inscrit en légère baisse en raison de la suspension de certains projets d’investissements (-87 millions de F CFP par rapport à 2019) pour s’établir à 13,3 milliards de F CFP. LES PARTENARIATS ÉTAT-PAYS : TROISIÈME INSTRUMENT ET MODERNISATION DU CONTRAT DE PROJETS Unepartie des transferts financiers de l’Étataux collectivités polynésiennes est réalisée en partenariat avec le Pays. Destiné au financement des investissements prioritaires du Pays, leTroisième instrument financier délivre des crédits dans le cadre d’une convention pluriannuelle.Il représente en 2020 une dépense de 5,6 milliards de F CFP engagée par l’État. Le deuxième outil de cette participation contractualisée de l’État est leContrat de projets. Renouvelé pour la période 2015-2020, il est consacré à la programmation et au financement de projets structurants. D’un montant global de 50 milliards de F CFP, il comprend une convention relative au financement des investissements relevant des compétences du Pays (38 milliards de F CFP) et une convention dédiée à ceux des communes (12 milliards de F CFP). Afin de s’adapter à un contexte économique rénové, il est amené à évoluer à partir de 2021. Rebaptisé Contrat de développement et de transformation, il adopte un format triennal (2021-2023). Néanmoins, il conserve ses objectifs de participer aux financements de certains investissements du Pays et des communes en favorisant les projets environnementaux (déchets, eau potable, énergie...). 52