Principaux postes de la balance des paiements Var. soldes soldes en millions de F CFP 2017 (1) 2018 (1) 2019 2019/2018 Compte des transactions courantes : 31 285 24 629 -22 081 -46 710 Bienset services-89 28dont: 2 -95 445 -138 555 -43 110 Biens -153 950 -165 669 -201 767 -36 098 Services 64 667 70 224 63 212 -7 011 Revenus, dont : 120 567 120 074 116 474 -3 600 Revenus primaires 61 782 63 002 63 360 +357 Revenus secondaires 58 785 57 071 53 114 -3 957 Compte de capital 8 -10 0 +10 Compte financier : -12 823 12 932 8 393 s/o Investissements directs -7 880 6 408 2 705 s/o Investissements de portefeuille 1 246 1 521 599 s/o Autres investissements -6 189 5 003 5 089 s/o Erreurs et omissions -44 116 -11 686 30 474 s/o Sources : IEOM, ISPF (1) Chiffres révisés 7.1 LE COMPTE DES TRANSACTIONS COURANTES Le solde des transactions courantes devient déficitaire en 2019 (-22,1 milliards F CFP), après un excédent de 24,6 milliards F CFP en 2018. Cette situation provient de l’accroissement tendancieldu déficit des échanges de biens (+22 %) au cours des trois dernières années et, dans une moindre mesure, de la baisse des excédents dans les échanges de services (-10 %) et de revenus (-3 %). Le déficit structurel des échanges de biens s’est amplifié Le déficit des échanges de biensatteint 201,8 milliards de F CFP en 2019 (+36,1 milliards F CFP sur un an). Les importationsont été soutenues par la vigueur de la demande intérieure en 2019 : hors éléments exceptionnels, les importations de biens destinés aux entreprises progressent de1 5,0 %, celles pour les ménages, de 6,0 %. Les importations de produits énergétiques2 augmentent également (+2,1 %), en raison de la hausse des volumes de carburéacteur et de fioul importés. À cette progression tendancielle s’ajoutent des importations exceptionnelles de biens d’équipement en 2019, essentiellement deux appareils achetés par la compagnie Air Tahiti Nui, dans le cadre du renouvellement de sa flotte. En parallèle, les exportations3se contractent de 14 %, pénalisées par la forte chute des ventes de perles brutes (-35 % sur un an, soit -2,4 milliards de F CFP), qui atteignent leur plus bas niveau historique en 2019, dans un contexte de crise structurelle du secteur en Polynésie française. En revanche, les exportations de poissons (+20 %) et de vanille (+19 %) augmentent en valeur pour la troisième année consécutive, générant respectivement 310 et 125 millions F CFP de recettes supplémentaires. 1Biens intermédiaires et biens d’équipement. 2Biens agricoles, alimentaires, de consommation et automobiles. 3Au sens strict : hors avitaillement, négoce international et éléments exceptionnels. 45