Section 2 Les principaux indicateurs économiques 2019 : CONSOLIDATION DE LA CROISSANCE POLYNÉSIENNE À l’exception de la période de dépression de 2009-2012, le rythme de croissance de l’économie polynésienne atteint +4,3 % en 2017 et est estimé proche de 3 %pour les deux exercices suivants, stimulé par la demande intérieure, la consommation des ménages, l’investissement et les exportations de services (tourisme). Mais la crise mondiale née de la Covid-19 qui éclate au premier trimestre 2020 vient interrompre cette dynamique. 1. Les comptes économiques Rôle majeur du secteur tertiaire dans la valeur ajoutée Le secteur tertiaire polynésien a un Répartition de la valeur ajoutée par secteur poids majeur dans l’économie. Principal en 2017 contributeur à la création de richesses, il a généré 85 % du total en 2017.1 Secteur primaire 3% Au sein des services, la place du Industrie8% secteur non marchand (administrations, éducation, santé…) demeure importante, Autres services représentant 34 % de la valeur ajoutée en marchands30% Construction4% 2017. Les services marchands comptent pour 50 % du total, incluant les transpots( %) Transports et le commerce (9 %). 12% Services principalement non marchands Le secteur secondaire, qui englobe 34% Commerce9% l’industrie et la construction, contribue à hauteur de 12 % et le secteur primaire seulement 3 %. Source : ISPF Consolidation de la croissance jusqu’en 2019 Les comptes définitifs publiés par l’ISPF attestent d’une accélération de la croissance du PIB : +1,8 % en 2015, +2,6 % en 2016 et +4,3 % en 2017. Si toutes les composantes de la demande contribuent à la hausse, la consommation des ménages et l’investissement privé en expliquent les trois quarts. L’évolution du PIB pour les exercices 2018 et 2019, portée par la demande interne et externe, précédemment estimée à +2,7 % par le CEROM, devrait être2 favorablement révisée. 1ISPF février 2021 - Les comptes économiques en 2017 . 2CEROM août 2020 – Comptes économiques rapides de la Polynésie française 2019 . 28