2. Téléphonie mobile La téléphonie mobile locale a été introduite en Polynésie française en 1995, avant d’inclure une couverture internationale à partir de 2003. L’opérateur Tikiphone (devenu Vini distribution), qui a longtemps bénéficié d’une situation de monopole, a été rejoint en 2013 par le groupe Pacific Mobile Telecom qui a développé une offre concurrente sous la marque britannique Vodafone. Plus récemment, en 2018, la société Viti, déjà fournisseur d’accès internet, a obtenu sa licence. Au cours des dernières années, le réseau Évolution du nombre d'antennes de téléphonie mobile s’est densifié et a gagné en qualité. Le nombre d’antennes est passé de relais 1 157 fin 2019 à 1 356 fin2020 (+199). Cette 600 progression concerne essentiellement les 438 500 sites 4G/4G+ actifs fin 2020 (+124). On compte 400 également 362 émetteurs 3G/3G+ (+4) et encore 481 émetteurs 2G (-4). 300 2019 200 2020 Si le maillage du réseau se densifie à 100 Tahiti et dans l’archipel de la Société, les 0 archipels des Marquises, des Tuamotu-Gambier 2G 3G/3G+ 4G/4G+ et des Australes regroupent moins de 10 % des Sources:ONATI, PMT antennes (108). De plus, la plupart de ces îles n’ont accès qu’à un réseau 2G. Ce n’est qu’en 2020, à la faveur de l’installation du câble Natitua que l’opérateur Vini a installé les premiers émetteurs 4G à Hiva Oa et Nuku Hiva dans les Marquises (4) et à Rangiroa, Tikehau, Fakarava et Hao dans les Tuamotu (7). À la fin de l’année 2020, les trois opérateurs cumulent 303 000 lignes, forfaits et cartes prépayées confondus, en diminution par rapport aux 312 000 actives en 2019(-3 %). En revanche, à la faveur de la baisse des prix et en raison d’une modification de l’utilisation des nouvelles technologies dans le contexte de crise sanitaire, l’utilisation de données mobiles a doublé en un an, passant de 7,0 à 14,3 pétaoctets.Parallèlement, les volumes de SMS progressent de 55,2 % alors que les appels se contractent de 3,7 %. Cette analyse est recoupée par l’enquête de la DGEN selon laquelle près de 47 % des détenteurs d’un smartphone sont connectés plus d’une heure par jour à internet depuis celui-ci, contre seulement 30 % en 2017. Les usages évoluent également rapidement puisque près de 81 % des mobinautes utilisent des services de messagerie instantanée (72 % en 2017), 35 % consultent des vidéos ou de la musique en streaming (16 % en 2017) et 27 % ont recours à des applications de téléphonie IP ou de visioconférence (23 % en 2017). Ce changement témoigne d’une tendance à privilégier Internet pour les communications par rapport à la téléphonie classique (appels...). 109