À la fin de l’année 2021, les trois opérateurs cumulent 298500 lignes, forfaits et cartes prépayées confondus, en augmentation par rapport aux 283 500 actives en 2020 (+5 %), mais moins qu’en 2019 (-4 %). En revanche, à la faveur de la baisse des prix et en raison d’une modification de l’utilisation des nouvelles technologies dans le contexte de crise sanitaire, l’utilisation de données mobiles atteint 19,1 pétaoctets, soit un tiers de plus qu’en 2020 (année où la consommation avait déjà doublé, passant de 7,0 à 14,3 pétaoctets). Parallèlement, les volumes de SMS et les appels progressent de respectivement 22 % et de 2 %. Cette analyse est recoupée par l’enquête de la DGEN de 2019 selon laquelle près de 47 % des détenteurs d’un smartphone sont connectés plus d’une heure par jour à internet depuis celui- ci, contre seulement 30 % en 2017. Les usages évoluent également rapidement puisque près de 81 % des mobinautes utilisent des services de messagerie instantanée (72 % en 2017), 35 % consultent des vidéos ou de la musique en streaming (16 % en 2017) et 27 % ont recours à des applications de téléphonie IP ou de visioconférence (23 % en 2017). Ce changement témoigne d’une tendance à privilégier Internet pour les communications par rapport à la téléphonie classique (appels...). Uhu raepuu (perroquets à bosse),I’ihi (rougets),Ume (Nazon brun) vendus en bord de route à Papara (îles de Tahiti) © Oliver EM 123