Section 2 Les principaux indicateurs économiques 2020 : LA COVID-19 AFFECTE LA CROISSANCE POLYNÉSIENNE La croissance de l’économie polynésienne repose sur la demande intérieure, consommation des ménages et investissement, et sur la demande extérieure, essentiellement le tourisme. Très affectée par la Covid- 19, elle est estimée à -7,6 % en 2020, après +3 % en 2019 et +1,7 % en2018. Alors que la pandémie se poursuit, nécessitant le maintien de restrictions sanitaires, l’activité demeure bridée, notamment les services, au premier rang desquels le tourisme. Le PIB devrait progresser entre 2 et 3 % en 2021. 1. Les comptes économiques Rôle majeur du secteur tertiaire dans la valeur ajoutée Le secteur tertiaire polynésien Répartition de la valeur ajoutée par représente un poids majeur dans secteur en 2018 l’économie. Principal contributeur à la Atures Secteur création de richesses, il généré85 % services primaire3,28% a marchands Industrie dutotal en 20181. 25,28% 8,39% Construction La place du secteur non 3,45% marchand (administrations, éducation, Transports santé…) y est prépondérante, 34 % de 9,13% la valeur ajoutée en 2018. Le secteur Services principalement Commerce marchand, pour sa part, compte pournon marchands 9,48% 50 % du total, incluant les transports 34,39% (9 %), le commerce (9 %) et l’hôtellerie- Hôtels Source : ISPF restaurants restauration (7 %). 6,60% Le secteur secondaire, qui englobe l’industrie et la construction, contribue à hauteur de 11 % et le secteur primaire seulement 3 %. Dynamisme de la croissance jusqu’en 2019 Les comptes définitifs publiés par l’ISPF attestent d’une croissance positive et durable du PIB : +1,8 % en 2015, +2,3 % en 2016, +4,3 % en 2017, puis seulement +1,7 % en 2018. Toutes les composantes de la demande contribuent à la hausse, mais l’investissement a pour contrepartie des importations massives de biens d’équipement, qui contribuent négativement au PIB. Sa progression en 2019, toujours portée par la demande interne et externe, est estimée à 3 %. Le PIB réel par habitant qui s’élève à 2 millions de F CFP en 2018, augmente de 1,3 % par rapport à 2017, mais reste inférieur de 38 % à celui de la Nouvelle-Calédonie (3,7 millions) et de 46 % à celui de la France entière (4,2 millions). 1ISPF janvier 2022- Les comptes économiques en 2018 29