Productions et importations de viande (en millions de F CFP) Prod. vs % des % de la % du total Var. 2017 2018 2019 2020 2021* import. import.prod. viande 21/20 Production locale 633 743 815 777 777 8% 100% 8% +0% Importations 9 053 9 472 9 369 8 957 8 848 92% 100% 92% -1% Bovins : Production 83 178 167 177 177 4% 23% 2% +0% Imports 4 257 4 789 4 222 4 288 3 954 96% 45% 41% -8% Volailles : Production 14 9 5 14 16 1% 2% 0% +8% Imports 3 186 3 046 3 333 2 979 3 021 99% 34% 31% +1% Porcs : Production 512 515 610 553 584 33% 75% 6% +6% Imports 965 937 1 103 1 091 1 213 67% 14% 13% +11% Caprins, ovins : Production 24 41 33 33 nd nd nd nd nd Imports 582 619 622 497 557 100% 6% 6% +12% Sources : Direction de l'Agriculture, ISPF * Production : premières estimations Une production laitière presque monopolistique La production laitière provient en quasi-totalité d’un élevage situé à Tahiti, qui produit du lait frais exclusivement, de l’ordre de 1 000 tonnes par an. L’approvisionnement du marché local est complété par des importations de lait UHT (5 800 tonnes en 2021, pour une valeur de 510 millions de FCFP). L’apiculture, un circuit exclusivement local L’arrêt des importations de miel en septembre 2011, pour des raisons sanitaires1, a galvanisé la production locale. Le déséquilibre entre l’offre et la demande a incité nombre de personnes à se lancer dans l’apiculture. La production totale, difficile à estimer, s’élève à 200 tonnes annuelles, pour des recettes proches de 0,4 à 0,6 milliard par an. À ce jour, le miel polynésien n’est pas exporté, mais est identifié comme un produit à potentiel d’exception. Des études de caractérisation sont en cours afin de recenser la diversité des miels produits en Polynésie française. L’apiculture polynésienne bénéficie de financements du 11èmeFonds européen de développement, dont l’un des objectifs est la préservation de la biodiversité, via le projet PROTEGE (Projet régional océanien des territoires pour la gestion durable des écosystèmes). 3. La forêt Surtout présente dans les îles hautes, la forêt polynésienne est estimée à 200 000 hectares, incluant des plantations en pins des Caraïbes (4 500 hectares) et en feuillus précieux (500 hectares). Elle se compose aux trois quarts d’espèces natives (aito ou arbre de fer, badamier, fara ou pandanus), le quart restant ayant été introduit par l’homme au gré des vagues migratoires pour ses besoins alimentaires (uru ou arbre à pain, bananier), médicaux (tamanu, santal) ou simplement dans un but purement ornemental. Certaines, très invasives, sont de véritables pestes végétales (miconia). 1 Les abeilles en Polynésie française étant exemptes de certaines maladies se diffusant dans la plupart des pays. 70