Des moyens de communication indispensables pour connecter les archipels La vie économique des archipels éloignés est dépendante du système de communications, nécessaire pour la circulation des hommes, des marchandises et de l’information. Le transport maritime interinsulaire, principalement consacré auFret maritime vers les archipels en fret, est assuré par une vingtaine de50 000 2021 40 000 navires. Il permet l’acheminement des30 000 productions locales vers Papeete et le20 000 transport des pondéreux. En 2021, le fret10 000 0 s’est élevé à 250 000 tonnes vers les îlesîles Sous-le- Marquises Australes Tuamotu (234 000 en 2020) et à 41 000 tonnes Vent Gambier Produits alimentaires Matériaux de construction vers Tahiti (40 000 en 2020). Les îles Hydrocarbures Divers Sous-le-Vent en représentent la moitié. Source : DPAM Pour le transport de passagers, l’avion est incontournable. La densité du réseau1 domestique, qui comprend 46 aérodromes territoriaux, un aérodrome d’État (Tahiti Faa’a), un aérodrome militaire (Moruroa) et quatre aérodromes privés, permet de proposer un grand nombre de liaisons régulières. Pour les îles sans piste d’atterrissage, la flottille administrative est diligentée pour des missions particulières, telles que le transport scolaire. Autre facteur de désenclavement, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont vu leur diffusion s’accélérer avec la pose de câbles sous-marins. Le premier, Honotua, relie Tahiti et les îles Sous-le-Vent à Hawaii. Le deuxième, Natitua, approvisionne une vingtaine d’îles des Marquises et des Tuamotu, soit directement, soit via des émetteurs hertziens. Dans l’attente de sa prolongation au sud vers les Australes (Tubuai, Rurutu), le gouvernement a prévu, dans son plan de relance 2021-2023, une subvention afin de compléter les capacités satellitaires. La téléphonie mobile est aujourd’hui accessible sur l’ensemble du territoire ou presque mais la connexion internet à haut débit n’est disponible qu’aux îles Sous-le-Vent. Des infrastructures sanitaires et sociales concentrées sur les îles les plus peuplées2 Les îles Sous-le-Vent concentrent la majorité de l’offre de soins publique (hôpital, centre dentaire, dispensaire) et privée (cabinets de médecins généralistes, infirmiers libéraux, pharmaciens, kinésithérapeutes, etc.). Les autres archipels, proportionnellement moins peuplés, disposent de deux hôpitaux (Marquises et Tuamotu), de centres médicaux, d’infirmeries, de cabinets dentaires et de postes de secours uniquement pour les atolls les plus retirés. Les équipements scolaires, en revanche, sont plus harmonieusement répartis. Chaque île habitée de façon permanente dispose d’une école primaire et chaque archipel possède un ou plusieurs collèges. Il y a deux lycées professionnels (îles Sous-le-Vent et Marquises) et un lycée général (îles Sous-le-Vent). Enfin, le Service militaire adapté (SMA) est présent aux Marquises, aux Australes et à Hao (Tuamotu). 1 En 2021, 535 000 passagers aériens pour 47 000 passagers maritimes. 2 Voir Chitapre III Section 11. Les services non marchands. 134 sennot ne