Les Tuamotu, dotés de spots renommés (Fakarava, Rangiroa), attirent les plongeurs, tandis que les Marquises sont réputées pour leur richesse culturelle, la beauté de leurs paysages, leurs hôtes célèbres (Herman Melville, Paul Gauguin et Jacques Brel) et l’Aranui V, cargo mixte qui organise des croisières très prisées depuis Tahiti, via les Tuamotu. Quant aux Australes, leur vocation touristique est encore confidentielle, concentrée sur l’observation saisonnière des baleines. En termes d’hébergement touristique, l’offre est variée : les pensions de famille couvrent tout le territoire polynésien, les trois quarts se trouvant dans les archipels éloignés, tandis que l’hôtellerie internationale est plutôt concentrée sur l’archipel de la Société. En effet, il n’existe que trois établissements de cette catégorie aux Tuamotu-Gambier et deux aux Marquises. Deuxième recette à l’export de la Polynésie française, la perliculture constitue le fondement de l’économie de plusieurs îles des Tuamotu Gambier1. Enfin, les archipels éloignés ont su tirer parti de leurs avantages comparatifs pour développer certaines productions agricoles. Le climat plus frais des Australes leur a permis de se spécialiser dans le maraîchage (pommes de terre, carottes) et les cultures vivrières (taro, patate douce…). Les îles Sous-le-Vent, qui peuvent s’appuyer sur un important potentiel de clientèle, produisent un tiers des fruits du pays et l’essentiel de la vanille. À Tikehau (archipel des Tuamotu), la pêche à l’épervier est une technique de pêche au filet. © Grégoire Le Bacon – Tahiti Tourisme 1 Voir Chapitre II Section 3.1 La perliculture. 136