3.3 L’ÉVOLUTION DES RISQUES DE CONTREPARTIE À fin 2021, la qualité du portefeuille des banques polynésiennes s’améliore à la suite de la cession en cours d’année d’une partie de leurs prêts non performants à une société de recouvrement. Le montant de leurs créances douteuses, 20,6 milliards de F CFP, s’est ainsi contracté de 17,2 % pour désormais totaliser 3,4 % de l’encours brut global (-0,8 point). En parallèle, la diminution des provisions a été plus marquée (-29,7 %) réduisant le taux de couverture des risques douteux à 56,3 % contre 66,3 % un an auparavant. Au final, le taux de créances douteuses nettes se maintient à 1,5 %. Risques de contrepartie sur la clientèle Variations 2019 2020 2021 /2020 2021 Créances douteuses nettes 8 390 8 386 8 996 7,3 % Provisions 16 098 16 497 11 602 -29,7 % Créances douteuses brutes 24 488 24 882 20 598 -17,2 % Taux de créances douteuses brutes 4,7 % 4,2 % 3,4 % -0,8 pt Taux de provisionnement 65,7 % 66,3 % 56,3 % -10 pt Source : IEOM La baisse de la sinistralité concerne surtout les entreprises dont le taux de créances douteuses perd 1,3 point pour s’établir à 4,4 % alors que celui des particuliers recule de 0,5 point à 2,9 %. 164