2. La crise sanitaire Une crise difficile à surmonter En septembre 2021, le Contribution à la croissance du PIB CEROM a affiné son estimation en volume en 2020 (en points) del’évolution du PIB en 2020.1 Lacontraction serait de 7,6 %, PIB -7,6 du même ordre que dansExportations de biens et de services-10,6 l’Hexagone (-7,9 %). Les Consommation des ménages -3,2 principales composantes de la Consommation publique 0,6 demande sont affectées : la consommation des ménages (- Investissement total 0,9 5%), qui compte pour lesImportations de biens et de services 4,7 deux tiers du PIB, ainsi que les -15 -10 -5 0 5 10 exportations de biens et Sources : CEROM , ISPF services (-13,8 %). Outre la consommation interne, les exportations de biens et services constituent les plus fortes contributions à la baisse du PIB (-10,6 points). A contrario, le repli des importations atténue la tendance (+4,7 points). En termes de chiffre d'affaires global, le recul est de 10,6 % sur l’exercice 2020, après +3,8 % en 2019. Sur les neuf premiers mois de 2021, les données provisoires font état d’une hausse de 5,9 %. Malgré un rebond significatif,les transports aériens (+20,9 %) et l’hôtellerie (+20,4 %) sont encore loin de leur niveau de 2019. La lutte contre la Covid-19 en 2021 Début 2021, la Polynésie française (Tahiti et Moorea) vit encore au rythme d’un couvre- feu, et en quasi-autarcie, la pandémie faisant rage au dehors. Seule une liaison aérienne avec la France est active. Les vols vers les États-Unis ne reprennent qu’en mai. Mais le déferlement d’une nouvelle souche du virus, le variant Delta remet en cause tous les assouplissements en matière de réglementation sanitaire et la Polynésie française doit subir en août un nouveau confinement, assorti d’un couvre-feu qui dure jusqu’en novembre. Les dispositifs de sauvegarde de l’économie Mis en place pour soutenir les agents économiques face à la Covid-19 dès le premier semestre 2020, les dispositifs de soutien de l’économie sont globalement prorogés en 2021, la Polynésie française ayant été affectée par des rebonds épidémiques majeurs. Les aides du Pays se focalisent sur le soutien des salariés et des travailleurs indépendants, via le versement de revenus compensatoires et la mise en place d’activités aidées pour les personnes sans emploi. Celles de l’État sont plus ciblées sur les entreprises (Fonds de solidarité, garanties de prêts bancaires), la Polynésie française n’étant pas éligible au mécanisme de chômage partiel en vigueur dans l’hexagone. 1Comptes économiques rapides en 2020 - Polynésie française 31