des réseaux de distribution en partenariat avec les communes de Papeete, Pirae, Arue, Mahina, Faa’a, Punaauia, Paea, Papara, Taiarapu Est, Moorea, Bora Bora, Taha’a, Tumara’a, Taputapuatea, Uturoa, Tubuai, Rimatara, Rurutu, Nuku Hiva. Les causes de non-conformité de l’eau sont nombreuses : utilisation exclusive de captages d’eaux superficielles, mauvaise exploitation des installations de traitement d’eau potable, vétusté des ouvrages existants, absence de traitement adapté et de désinfection des ressources, beaucoup de captages non équipés de stations de potabilisation, non fonctionnement des stations de potabilisation bien qu’elles aient été réceptionnées par les communes. Le stockage et la distribution de l’eau sont des fonctions exercées soit directement par les communes, soit par gestion déléguée à des entreprises du secteur privé telles que la Polynésienne des eaux. Une partie des réseaux de distribution polynésiens est vieillissante, souvent mal entretenue, occasionnant des pertes conséquentes de la ressource. Des mesures ont été prises pour tenter de résoudre le problème. Le Contrat de Projets 2015-2020 a notamment permis à la commune de Hitia’a O Te Ra de financer la rénovation de son réseau de distribution en eau potable (pour 280,6 millions de F CFP) afin de diminuer les pertes et de faire des économies sur la consommation dans les années à venir. L’usage de l’eau est principalement dû aux adductions d’eau potable en Polynésie française, l’eau utilisée par l’industrie et l’agriculture ayant une place beaucoup moins importante que dans l’Hexagone. Les données de consommation sont uniquement disponibles pour la consommation en eau potable qui est de de 250 à 350 litres d’eau potable par jour et par personne dans les communes où la facturation individuelle est en vigueur, mais moins de 150 litres dans les atolls. Certaines îles ne disposent pas d’accès direct à des sources d’eau potable et doivent récupérer l’eau de pluie et la stocker pour leur consommation. Le Pays a donc décidé en 2020 de prendre en charge à hauteur de 50 % le fret maritime des citernes d’eau pour les îles éloignées pour améliorer les conditions de vie de la population de sorte à ce qu’elle puisse subvenir à ses besoins. La Polynésie française promeut la mise en place de plans de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau. Ce programme, coordonné par la Communauté du Pacifique, permet d’accompagner1 les collectivités compétentes vers la distribution d’une eau potable répondant aux standards internationaux. Avec les financements offerts par le Programme régional océanien des territoires pour la gestion durable des écosystèmes (PROTEGE) de l’Union européenne et le soutien logistique du CHSP et de la Direction de l’environnement, quelques communes ont pu établir leur propre Plan de sécurité sanitaire des eaux (PSSE)2. 1Créée en 1947, la Communauté du Pacifique est une organisation scientifique et technique intergouvernementale du Pacifique ayant pour but la défense des intérêts des peuples océaniens et le développement durable des pays membres. 2Il s’agit de Bora-Bora, Papeete et Pirae ont établi leurs PSSE. Hao, Paea, Mahina, Tumaraa envisagent d’en faire un. 90