Troisième client de la Polynésie française (21 % du total), le Japon lui a acheté pour 2,0 milliards de F CFP en 2021, dont 1,8 milliard de F CFP de perles de Tahiti, soit 37 % de ses exportations de perles brutes. Les achats de la France (17 % du total) sont plus diversifiés et son rôle reste fondamental pour certaines filières d’export polynésiennes : en 2021, elle absorbe l’intégralité de ses exportations d’huile de coprah, 83 % de celles de monoï et 68 % des ventes de vanille. DES ÉCHANGES RÉGIONAUX MARGINAUX Les échanges commerciaux de la Polynésie française avec ses voisins de la zone Océanie-Pacifique sont faibles : en 2021, ils représentent 9 % (17,6 milliards de F CFP) de ses importations et 2 % (210 millions de F CFP) de ses exportations locales. Les importations proviennent essentiellement de Nouvelle-Zélande (71 % des importations régionales en 2021) et d’Australie (26 %). La Polynésie française fait essentiellement venir de Nouvelle-Zélande des produits alimentaires (en particulier de la viande et des produits laitiers), pour 7,2 milliards de F CFP en 2021, ainsi que des produits métallurgiques (1,6 milliard de F CFP) et des matériaux en bois (1,2 milliard de F CFP). L’Australie lui fournit aussi majoritairement des produits alimentaires (2,1 milliards de F CFP), mais aussi pétroliers (0,8 milliard de F CFP en 2021). Les exportations de la Polynésie française sont principalement dirigées vers la Nouvelle-Calédonie en 2021 (49 %, soit 102 millions de F CFP), devant la Nouvelle-Zélande (36 %, pour 75 millions de F CFP). Celles vers la Nouvelle-Calédonie sont composées notamment de perles et de bijoux en perles (35 millions de F CFP), de robes et paréos (27 millions de F CFP), tandis que celles vers la Nouvelle- Zélande sont essentiellement des déchets à recycler (51 millions de F CFP) et du monoï (12 millions de F CFP). 46