Section 9 Les transports En 2020, le secteur destransports aérien, notamment international est fortement impacté par la pandémie mondiale de Covid-19 (fermeture des frontières). Letransport terrestre, notamment en commun, se modernise alors quele transport maritime de marchandises (en volume) se maintient par rapport à l’année précédente,en raison d’une forte activité des embarquements de minerais.Le trafic extérieur et intérieur se replie légèrement (malgré un nombre de contneurs maipule né isenhausse) tands que les activités de transbordement augmentent sensiblement. 1. Le transport maritime LES INFRASTRUCTURES PORTUAIRES EN NOUVELLE-CALÉDONIE L’activité maritime en Nouvelle-Calédonie s’organiseCes travaux prévoient l’extension d’un quai de autour des infrastructures du port public de Nouméa etcommerce existant,la construction d’un quai de quelques ports secondaires,dont l’activité est permettant d’accueillir simultanément deux fortement liée au secteur du nickel. paquebots de grande capacité, la création d’une Par son trafic total, le port Principaux ports français de zone de barging et l’extension de la zone de de Nouméa se situe au marchandises en 2019 (en cabotage. Les travaux d’extension, plusieurs fois milliers de tonnes) retardés, ont commencé en début d’année 2018 et dixième rang des ports 1Marseille 78 870 français en 2019 et au 2Le Havre 65 818 devraient se terminer en mi-2022. Le Port Autonome deuxième rang des ports 3Dunkerque 52 647 finance les 2,5 milliards XPF que coute ce chantier de l’Outre-mer. 4Calais 44 041 de grande envergure. 5Nantes Saint-Nazaire30 684 Les principaux ports intérieurs Conformément au schéma 6Rouen 23 414 (Naketi, Kouaoua, Népoui…) reçoivent essentielle- directeur 2014-2024, des 7La Rochelle 9 781 travaux d’aménagement 8Bordeaux 6 811 ment des vraquiers, navires destinés au chargement sont planifiés afin de 9Port Réunion 5 900 du minerai brut de nickel.Les ports de Doniambo, répondre au 10Nouméa 4 889 Vavouto, ou de Prony, en eau profonde, ont été développement du 11Sète 4 300 aménagés à proximité des installations industrielles, commerce international. 12Pointe-à-Pitre 3 614 en vue de l’importation des intrants (charbon, 13Caen Ouistreham 3 128 calcaire…) et de l’exportation des produits 14Fort-de-France 3 212 métallurgiques. 1.1 LE TRAFIC GLOBAL DE MARCHANDISES Volume du trafic maritime Le volume total du transport Variation maritime de marchandises s’établit àMilliers de tonnes 2018 2019 20202020/2019 Trafic extérieur 11 150 10 813 10 775 -0,4% 13,8 millions de tonnes, soit à un niveau Débarquement 4 253 3 417 2 431 -28,9% similaire à 2019 (-0,4 %). Le trafic maritime dont mineraux solides 2 528 1 893 1 133 -40,2% Embarquement 6 897 7 396 8 344 12,8% de marchandises est fortement lié auTrafic intérieurdont minerai de nickel 6 444 7 002 7 896 12,8% transport de mineraide nickel(destiné à 3 078 3 005 2 989 -0,5% dont cabotage 118 117 117 0,0% l’usine SLN de Doniambo ou exporté) quiTrafic maritime globaldont minerai de nickel (1) 14 2282 96013 8182 98613 7642 872 -3,8%-0,4% représente plus de trois quarts des (1) Minerai de nickel débarqué à Doniambo en provenance des centres miniers échanges. Source : Port Autonome de Nouvelle-Calédonie Le trafic extérieur est stable sur l’année (-0,4 %) en raison d’une hausse du volume embarqué (+948 tonnes),permettant de compenser la diminution du volume débarqué (-986 tonnes). Les minéraux solides, qui représentent près de la moitié du volume débarqué, reculent de 760 tonnes (soit -40,2 %), en particulier la houille et le calcaire. Le trafic embarqué augmente de 12,8 %, en lien avec les expéditions de minerai de nickel (95 % du trafic embarqué) qui s’accroissent d’autant sur l’année. 123