en diminution (autour de 1 700 ces dernières années) et bien inférieur aux nombreuses demandes pendant la construction des usines métallurgiques. LE TAUX DE CHÔMAGE AU SENS DU BIT Le taux de chômage au sens du BIT (Bureau International du Travail) est calculé depuis 2017, à partir d’une « enquête sur les forces de travail en Nouvelle-Calédonie ». La population active « au sens du BIT » comprend les personnes (âgées de 15 ans ou plus) ayant travaillé (ne serait-ce qu’une heure) au cours d’une semaine qu’elles soient salariées, à leur compte, employeurs ou aides dans l’entreprise. Pour être considérée comme chômeur, cette personne doit satisfaire simultanément trois critères : (i) ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu’une heure, au cours de la semaine de référence (ii) être disponible pour travailler dans les deux semaines (ii) avoir entrepris des démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent, ou a trouvé un emploi qui commence dans les 3 mois. LE TAUX DE CHÔMAGE AU SENS DU RECENSEMENT Selon les chiffres du recensement de 2019, la population active occupée diminue pour la 1èrefois depuis les accords de Matignon, pour s’établir à 110 200 personnes. Le nombre de chômeurs au sens du recensement concerne 20 000 personnes, soit 3,5 % de plus qu’en 2014, et le taux de chômage s’établit à 15,3 %, après 14,7 % en 2014 (plus de détails https://www.isee.nc/emploi-revenus). 3.2LE CHÔMAGE Lesdonnées 2020 de l’enquête sur les forces de travail1ne sont pas encore disponibles. En 2019, le taux de chômage au sens du BIT s’établit à 10,9 %, avec une population active de 125 700 individus (soit 65 % de la population en âge de travailler), dont 111 900 actifs occupés et 13 800 chômeurs. Pour des raisons méthodologiques, ces chiffres diffèrent de ceux du recensement (population active de 131 200, dont 20 000 chômeurs) (cf. encadré). Les deux chiffrages font apparaître, une surexposition des jeunes(selon les données du BIT, le taux de chômage des moins de 30 ans est de 26,5 % en 2019 et selon les données du recensement un tiers des chômeurs a moins de 25 ans) et une importance de la qualification comme facteur d’insertion (le taux de chômage des jeunes sans diplôme dépasse les 40 % (BIT). Progression du chômage indemnisé et des licenciements économiques L’assurance chômage s’appuie sur deux types de prestations en Nouvelle-Calédonie : le chômage total (75 % du SMG mensuel pendant 9 à 14 mois selon l’âge) et lechômage partiel (66 % du SMG horaire) En 2020, dans le cadre de la crise sanitaire, un dispositif, plus. généreux (70 % de la rémunération brute, plafonné à 4,5 fois le salaire minimum) de chômag partiele Covid-19 a été mis en place. En 2020, 12 612 salariés ont bénéficié du chômage partiel Covid-19, avec un pic en avril (11 300), mois du confinement. En fin d’année, 1 513 salariés sont encore protégés par ce dispositif, dont le cout total sur l’année a été budgété autour de 5 milliards XPF. En parallèle, le chômage total concerne en moyenne 2 414 salariés en 2020 (2 321 en 2019), ce qui équivaut à 71 119 journées indemnisées (+5 343 par rapport à 2019). Cette hausse de 8 % des journées indemnisées, contre 4 % pour les chômeurs, souligne une durée du chômage plus longue. En parallèle, en 2020, 244 licenciements économiques ont été enregistrés (272 en 2019). 1Mise en place en 2017, déclinaison locale de l’enquête-emploi réalisée en métropole et dans les DOM et qui permet des comparaisons à partir d’une méthodologie au sens du BIT. Ces chiffes diffèrent par conséquent de ceux du recensement. 35