Section 2 Repères historiques1 -1100 Premier peuplement de populations océaniennes, descendants PÉRIODE de navigateurs d’Asie du Sud-est, lesAustronésiens. La poterie LAPITA Lapita est le témoin majeur de leur civilisation et de leur dispersion dans le Pacifique Sud-ouest. 1000 La société traditionnelle Kanak se développe progressivement. Elle se structure par leregroupement de plusieurs familles enclan et CIVILISATION des clans en tribu. KANAK Le morcellement territorial et l’isolement des groupes sont, semble- t-il,à l’origine dela grande diversité linguistique. Une trentaine delangues ou dialectes Kanak sont recensés aujourd’hui. 1774 Le 4 septembre 1774, le capitaine anglais James Cook « découvre » la Nouvelle-Calédonie, dont les paysages lui rappellent la Calédonie (Écosse). 1792 Les navigateurs français La Pérouse, Entrecasteaux, Dumont LES PREMIERS d’Urville et Kermadec y accostent. CONTACTS 1840 À l’initiative de missionnaires et de commerçants protestants ou catholiques, anglais ou français, les contacts se multiplient et génèrent des mutations dans les sociétés Kanak : évangélisation, troc ou économie de marché. 1853 Le 24 septembre 1853, sur ordre de Napoléon III, le contre-amiral Febvrier-Despointes prend officiellementpossession de la Nouvelle-Calédonie et de ses dépendances, qui conserveront le statut de colonie jusqu’en 1946. 1854 Le 25 juin 1854 est fondé son chef-lieu, Port-de-France, qui deviendra Nouméa en 1866. La ville se développe au rythme de l’arrivée des militaires, fonctionnaires, pères maristes et premiers colons à qui sont concédées des terrss siuan dans lesares det ie et L’ÉPOQUE tribus Kanak. COLONIALE 1864 Premier convoi de transportés : la Nouvelle-Calédonie est choisie pour être une colonie pénitentiaire (bagne) jusqu’en 1924. Jusqu’en 1897, à la fin de leur peine, les condamnés de droit commun libérés n’ayant pas l’autorisation de rentrer au pays, reçoivent des concessions agricoles et participent au peuplement de la colonie. Des condamnés politiques arrivent au bagne : en 1874, les révoltés kabyles et, de 1872 à 1880, les déportés de la Commune. 1Avec le concours de Mme Stéphane Pannoux, Maître de Conférences Honoraire en Histoire, et de l’équipe de « In Memoriam », association spécialisée en recherches historiques et patrimoniales. 18