La hausse des prix des biens alimentaires s’accélère en fin d’année L’année 2020 se clôture sur un IPC qui Entre 12/2019 et 12/2020 poursuitson recul. En effet, en glissement annuel, Les 5 plus fortes hausses Les 5 plus fortes baisses Réparation des meubles, Equipement de l’indice diminue de 0,8 %. Les prix des produits articles d'ameublement et22,2%téléphone et de -19,2% manufacturés et de l’énergie se contractent revêtements de sols télécopie Carburants et respectivement de 3,5 et 7,7 %. En revanche, poste Imprimés divers 14,6%lubrifiants pour lesvéhicules personnels -16,7% important dans le budget des ménages (notamment Appareils de réception, des plus modestes), l’alimentaire voit son cout Servces posauxi t 11,1%d'enregistrement et dereproduction du son et -16,1% global progresser nettement (+4,2 %). Par produit, de l'image les 5 plus fortes baisses proviennent de produits Equipement Huiles et graisses 8,9%dtinformatique, matérielt-13,2% manufacturés et de l’énergie (essentiellement l'informatione raiement de importés) tandis que les plus fortes hausses Articles de ménages en 7,8% Chaussures y.c.i-11,7% concernent principalement les services (hausse des ttilexes réparaton tarifs des timbres postaux par exemple) Source : ISEE et l’alimentation. 5.2 UN ENGAGEMENT DES POUVOIRS PUBLICS POUR LA MODÉRATION DES PRIX La règlementation des prix est l’une des compétences transférées à la Nouvelle-Calédonie suite aux accords de Nouméa. Dans ce cadre, le Gouvernement assure le contrôle des prix d’un ensemble de produits de première nécessité ou de grande consommation, d’origine locale ou importée (viandes, poissons, produits laitiers, légumes, céréales…) ainsi que de certaines prestations de services (crèche, réparation et assurance automobile, blanchisserie...). Le Gouvernement a la possibilité, au choix, de fixer le prix de ces produits en valeur absolue, d’instaurer une marge maximale, d’appliquer un taux directeur de révision annuel, d’exiger un engagement annuel de stabilité, ou de placer par dérogation ces produits sous le régime de la liberté surveillée ou contrôlée. Le législateur peut également intervenir sur les prix à travers la mise en place de taxes comportementales. Ainsi, depuis fin 2017, dans un souci d’améliorer la santé publique et de lutter contre les consommations excessives d’alcool et de tabac, les élus du Congrès ont voté plusieurs arrêtés visant à augmenter les taxes sur ces deux produits. Le changement de niveau de taxation a engendré des augmentations de l’ordre de 50 % pour les alcools et le tabac. Dans cette même logique, une taxe sur les produits sucrés, dont les modalités d’application restent encore en débat, pourrait bientôt voir le jour. Par ailleurs, un nouvel accord de modération des tarifs bancaires1a été signé en juillet 2019 par le Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, les banques calédoniennes et l’OPT-NC, permettant de faire baisser certains tarifs. En outre, depuis 2018, la Nouvelle-Calédonie a refondu sa fiscalité de la consommation avec l’entrée en régime définitif de la TGC. Ce changement amène des effets contrastés sur la formation et les évolutions des prix (selon le régime de taux appliqué).Afin d’éviter un effet inflationniste, le législateur avait accompagné l’entrée en vigueur de la TGC d’un dispositif d’encadrement des marges pour certains produits de grande consommation : alimentaire, hygiène et entretien et pièces détachées. Ce dispositif qui a pris fin en octobre 2019 est remplacé par un nouveau mécanisme : le bouclier qualité prix. Ce nouveau système de modération tarifaire, plus flexible pour les opérateurs, fixe une liste de produits de consommation courante dont la somme des prix ne doit pas dépasser un montant prédéfini par accord interprofessionnel.14 familles de produits alimentaires et non alimentaires dits de première nécessité restent cependant soumises à un régime d’encadrement des marges. 1cf. Observatoire des tarifs bancaires aux particuliers dans les COM du Pacifique d’avril 2021 de l’IEOM. 40